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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Encore et toujours des mesures drastiques contre les burundais réfugiés en Tanzanie

Le responsable du camp de réfugiés de Nyarugusu situé en Tanzanie a pris ce mardi 16 août 2022 une mesure qui interdit la circulation des vélos et des motos dans ce camp. Les burundais réfugiés dans ce camp s’insurgent contre cette mesure contraignante qui s’ajoute à d’autres.

Aucun vélo, aucune moto ne pourraient plus circuler dans le camp de réfugiés de Nyarugusu à partir de ce Mardi 16 août 2022.  Le responsable de ce camp Siasa Manjenje  a  annoncé  cette mesure à travers un communiqué dans lequel il a bien précisé qu’un délai de sept jours est accordé aux propriétaires de ces engins, pour s’en débarrasser.  

Ce n’est pas tout. Ce responsable a également interdit  aux réfugiés de  sortir du camp pour se rendre aux marchés de Nyarugusu, Makere et Nyamiduha sans autorisation.

Pour les burundais réfugiés de ce camp, c’est un véritable coup dur car les vélos étaient leurs moyens de locomotion notamment pour le transport du charbon qui ne leur est plus servi. Ils s’en servaient également pour emmener les malades dans les structures sanitaires. 

« Pour nous les femmes, c’est un embargo difficile à supporter. J’utilisais un vélo pour ramener du bois de chauffage de l’extérieur du camp afin de pouvoir préparer la nourriture pour mes enfants. Aussi, nous utilisions ces vélos pour transporter les malades à l’hôpital », s’indigne une femme réfugiée avec une voix pleine de colère et de désolation.  

 Sans ce moyen de transport, les réfugiés ne savent pas comment ils vont continuer à survivre.

« Nous demandons qu’ils plaident pour nous car nous ne savons pas comment nous allons nous en sortir », ajoute-t-elle.

De plus, ces réfugiés qualifient de radicale la mesure les interdisant de sortir du camp sans permission, puisque tous les marchés de l’intérieur du camp ont été fermés.  

Ainsi, ces réfugiés burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie demandent à la communauté internationale ainsi qu’au Haut-Commissariat pour les réfugiés d’exhorter la Tanzanie afin qu’elle respecte leurs droits.

La Croix-Rouge espagnole à l’œuvre pour améliorer les conditions de vie des filles et des femmes pendant la période menstruelle

La Croix-Rouge espagnole, branche œuvrant au Burundi entend faire de l’hygiène menstruelle un droit.  Cette organisation intègre cette question cruciale pour la vie des filles et femmes dans ses interventions notamment par des installations sanitaires améliorées. Dans un communiqué de presse sortie dimanche 14 août 2022, cette ONG affirme que l’eau et l’assainissement   pourraient permettre aux femmes et aux filles de gérer leurs règles en toute sécurité, efficacement et avec dignité.

 Toutes les femmes n'ont pas accès aux installations, aux produits et à l'éducation pour la santé, y compris l'hygiène menstruelle, qui reste un défi. C’est ce que l’on peut lire dans un communiqué de presse de la Croix-Rouge espagnole. Selon ce communiqué, le manque d’accès aux produits d’hygiène menstruelle peut contribuer aux absences scolaires, à une mauvaise gestion de la santé et parfois à la stigmatisation et à la discrimination liées aux tabous culturels sur les menstruations.

Pour cette ONG espagnole, lorsque nous parlons d'hygiène menstruelle, de nombreux droits humains fondamentaux entrent en jeux. L’ONG cite entre autre le droit d'accéder à une quantité suffisante d'eau propre et abordable pour l'hygiène et l'utilisation personnelle, le droit aux toilettes et aux services dans l'intimité et la dignité. Il est important que les filles et les femmes soient conscientes de leur propre corps et que même pendant les menstruations, elles soient capables de mener à bien leurs activités, estime la croix rouge espagnole.

Pour cette ONG, aborder ce sujet réduit les inégalités et a un impact sur la santé et la dignité des personnes, en particulier des filles et des femmes. Pour aider cette catégorie de personnes concernées, il a centré ses actions dans les domaines de l'école, de la santé et de la famille.

 

La Croix-Rouge espagnole s’est focalisée sur les installations sanitaires améliorées qui permettent aux femmes et aux filles de gérer leurs règles en toute sécurité, efficacement et avec dignité. Cela,  selon le communiqué, implique de l'intimité, de la protection, du savon, de l'eau et un espace suffisant pour changer leurs produits mensuels.

Cette ONG agit via le projet Tubehoneza, financé par l'Union européenne et dont les bénéficiaires sont les milieux ruraux au sud-est du Burundi

Préoccupation des parents face à la flambée des prix du matériel scolaire

Les prix du matériel scolaire inquiètent les parents à la veille de la rentrée   scolaire 2022-2023. Ils ne savent pas à quel saint se vouer car les prix de certains matériels ont doublé.

 Les parents qui ont déjà songé à l’achat du matériel scolaire pour leurs enfants font savoir que leurs prix sont exorbitants. Notre source en mairie de Bujumbura indique que par rapport au prix de l’année scolaire dernière, un montant de  plus 300 francs BIF a été ajouté sur  le prix d’un cahier de cent feuilles pour cette année. 

« Un cahier de cent feuilles s’achetait à 1500 francs BIF. Mais maintenant, il coûte 1800 francs. La douzaine coûte 20 000 francs. Vous comprenez que c’est très difficile pour moi qui  achète ces cahiers pour mes huit enfants ainsi qu’aux deux autres enfants de la famille que j’aide. Comment est-ce que je m’en sortirai pour cette année ? » S’inquiète un des parents.

Un autre parent qui a acheté les cahiers à la librairie Saint-Paul affirme que la tâche n’est pas du tout facile même si ses enfants ne sont pas nombreux : « C’est terrifiant, moi j’ai acheté les cahiers pour mes deux enfants dans cette librairie. Et, j’ai dû payer 103 000 francs. Ils étudient à l’école Saint-Michel Archange à Kinanira. Un cahier de cent feuilles coûte 2300 cent francs. C’est terrible ! ».

Mise à part ces cahiers, ces parents indiquent aussi que les prix des cartables ont sensiblement augmentés. Certains ont même doublé de prix. 

« Tout coûte très cher. Un cartable de bonne qualité  qui  s’achetait  entre 25 mille et 35 mille francs, se vend entre 50 et 55 mille francs. Les cartables de moyenne qualité qu’on achetait entre 8 mille et 15 mille francs coûte à présent 30 mille francs », précisent-ils.

Ces parents déplorent l’inaction du gouvernement pour revoir à la baisse   ces prix afin d’alléger les dépenses des citoyens qui font actuellement face à une pauvreté sans nom.

Le prix officiel de la viande n’est pas respecté à Bujumbura.

Ce mercredi, les prix de la viande ont été respectés dans différentes provinces exceptée dans la ville de Bujumbura. Les consommateurs de la viande de Bujumbura demandent le respect des prix.

A Mukoni au chef-lieu de la province Muyinga, on a abattut 12 vaches. Un kilo de rôti coûtait 10.000 francs, le kilo de carbonade 8000 francs tandis que  le de boyau coûtait 6000 francs. Les habitants du chef-lieu de la province Muyinga affirment que le prix officiel a été respecté.

C’était la même chose au marché de Vyerwa sur la colline Maruri en commune Gashikanwa de la province de Ngozi. Sur place, 8 vaches et 3 chèvres ont été abattues. Ce mercredi au chef-lieu de la province de Ngozi, l’ambiance était de mise parce que une brochette de rôti coûtait 1000 francs dans les bistrots. Les prix officiels de la viande ont été également respectés dans  la province de Rumonge. L’exception a été celle de la Mairie de Bujumbura. Les prix de la viande étaient exorbitants. Un habitant de Bwiza indique que les consommateurs étaient nombreux alors qu’il a été abattu très peu de bêtes. En zone de Bwiza, le prix de la viande Mucopo était aussi exorbitant. « Oui c’est vrai, hier peu de viande était disponible au marché dit Siyoni. Un kilo de rôti coûtait 20.000 francs alors qu’avant il coûtait 12.000 francs. La viande n’a été disponible que durant 30 minutes. Par exemple à la 2ème  avenue de la zone de Bwiza, un plat spécial de la viande dit Mucopo coûtait 13.000 francs alors qu’avant il coûtait 10.000 francs. Un plat simple de Mucopo coûtait 10.000 francs alors qu’il coûtait  8.000francs auparavant », a révélé notre source. 

A l’abattoir de Kamenge, on a abattu 12 vaches. Un kilo de la viande de vache coûtait 20.000 francs alors qu’il coûtait 12.000 francs dans le temps.

Les habitants de la ville de Bujumbura demandent de revoir à la baisse les prix de la viande puisqu’ils sont dans une extrême pauvreté.

L’activité d’abattage des ruminants a repris ce mercredi depuis l’apparition de la fièvre de la vallée du Rift. Cette activité va reprendre ce vendredi dans les provinces de Bubanza et Kayanza.

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