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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Cinq mois d’arriérés de solde des militaires burundais de l’ATMIS.

Les militaires en mission de maintien de la paix en Somalie, ATMIS, indiquent qu’ils viennent de passer 5 mois sans percevoir leurs indemnités. Ainsi, leurs familles s’inquiètent de la survie du lendemain, surtout que la rentrée scolaire approche.

Depuis le mois d’avril 2022, les militaires burundais de l’ATMIS  n’ont pas encore touché leurs soldes. Selon certains de ces militaires, ils n’ont pas bénéficié de leur solde depuis la transformation de l’AMISOM en ATMIS Le dernier solde avait été octroyé par l’AMISOM en mars 2022. « L’ATMIS ne nous a pas encore donné nos soldes depuis le mois d’avril. C’est-à-dire que l’ATMIS nous doit le mois d’Avril, Mai, Juin, juillet et Août. Là, c’est pour les bataillons  62,63 et 64. Quant aux bataillons 60 et 61, l’ATMIS leur doit trois mois dont Avril, Mai et Juin. Mais le problème est interne au pays car, l’AMISOM avait débloqué l’argent pour neuf mois. Mais, le gouvernement burundais n’a payé  ces militaires que pour quatre mois seulement », indique une source.       

Les familles de ces militaires font savoir qu’elles avaient été informées dernièrement qu’elles allaient toucher ces soldes. Mais à leur grande surprise, elles n’ont bénéficié que le solde d’un seul mois. Là aussi, c’était pour qu’elles puissent payer les dettes contractées par leurs maris avant de partir en mission. « Imaginez-vous ! Ils ont dit qu’ils vont régulariser ces militaires. Mais, ils ne leur ont  payé qu’un seul mois. Nous avons appris par la suite que le solde de ce mois n’était que pour permettre à ces militaires de rembourser le crédit qu’ils avaient contracté au profit de leurs familles avant de partir pour la Somalie. Ces militaires en mission vont rentrer en Novembre. Mais, certains d’entre eux nous appellent souvent juste pour nous demander d’économiser afin que nous puissions leur payer un taxi qui va les récupérer à l’aéroport vers leurs domiciles. Vous comprenez que c’est douloureux. Paradoxalement, le gouvernement ne cesse de nous obliger à contribuer pour la construction du palais présidentiel alors que nous n’avons même pas eu du matériel scolaire pour nos enfants qui se préparent pour la rentrée scolaire », se plaint notre source.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de contacter Floribert BIYEREKE, porte-parole de la Force de Défense Nationale, mais sans succès.

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