L’UE récuse ce qu’elle qualifie de fausses accusations. Dans un communiqué du 5 Juin 2017, Bujumbura avait reproché l’Union Européenne d’être « impliquée » dans des actes de déstabilisation depuis 2014. Ces actes auraient été commis « de connivence avec la société civile burundaise », d’après le gouvernement burundais.
Bujumbura a affirmé dans son communiqué avoir des « preuves » composées de documents rapportant des faits graves imputés à la délégation de l’Union européenne au Burundi. Des faits qui datent de plusieurs mois avant la crise d’avril 2015.
Dans une déclaration du bureau de la délégation de l’UE à Bujumbura sortie par sa cellule chargée de la communication et de l’information, l’Union Européenne a réfuté ces accusations. Selon elle, les accusations du gouvernement sont basées sur une « interprétation volontairement erronée » suite à un programme de soutien aux défenseurs des droits humains burundais.
La déclaration précise que la politique extérieure de l’UE est fondée sur « la promotion des droits de l’homme et la protection de ses défenseurs dans le monde ».
L’Union Européenne souligne qu’elle reste engagée à soutenir les efforts du bureau du facilitateur dans le conflit burundais et qu’elle compte poursuivre sa coopération au développement en soutenant directement la population burundaise.