Dans un article paru le 27 Avril 2017, le journal The Observer écrit que : « Le Burundi n’est pas stable, dans la mesure où l’on dirait aux réfugiés expatriés dans les pays de la sous-région de rentrer ».
Ces propos ont été recueillis auprès du Ministre Ougandais en charge des réfugiés, ajoutant que les réfugiés burundais vivant en Ouganda ne peuvent pas être objet de « rapatriement rapide » comme l’a demandé le Gouvernement de Bujumbura.
La délégation burundaise conduite par Pascal Barandagiye s’était rendu en Ouganda en février dernier, pour demander aux réfugiés burundais de rentrer, arguant que « la paix est rétablie » au Burundi.
Dans une interview accordée au Journal The Observer, le Ministre Hillary Onek ajoute que l’Ouganda pourrait aider dans le processus de rapatriement des réfugiés « quand la situation sera améliorée dans le pays ».
« La délégation burundaise avait le jeu diplomatique pour embellir leur nation en disant que pour le moment le Burundi est stable », ajoute ce membre du gouvernement de Museveni. Selon le coordinateur Résident du HCR en Ouganda, les réfugiés rentrent dans leurs pays « quand la sécurité est rassurée et en consensus avec les réfugiés pour le rapatriement volontaire ».
Le journal The observer rappelle que la crise burundaise a débuté avec le forcing électoral de Pierre Nkurunziza à sa propre succession, en violation de l’Accord pour la paix et la réconciliation, et en violation de la Constitution de la République du Burundi.
La crise issue de ce forcing électoral a déjà fait plus de 1.000 morts et environ 400.000 réfugiés. Pour ceux qui se sont exilé en Ouganda, bon nombre d’entre eux se trouve dans le camp de Nakivale.