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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L'envoi de policiers de l'ONU au Burundi entravé par le refus du gouvernement

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Cette résolution du conseil de sécurité des Nations-Unies prévoit l’envoi de 228 policiers de l’ONU au Burundi. Dans un communiqué de presse, ce conseil demande à tous les acteurs politiques de combattre tout ce qui pourrait raviver les conflits dans le pays.
 
Dans un communiqué rendu public le 14 Octobre 2016, le conseil de sécurité des Nations-Unies a invité le gouvernement burundais à collaborer avec l’envoyé spécial de l’ONU au Burundi. De cette collaboration suivrait la mise en exécution de la résolution 2303 de l’ONU, surtout les articles 8, 13 et 14. 
 
L’article 13 demande au secrétaire-général de l’ONU de mettre en place « une police onusienne pour une durée d’une année au Burundi » avec une mission de surveiller l’état de la sécurité. Cette police sera également chargée d’appuyer le bureau du haut-commissaire des Nations-Unies aux droits de l’homme dans la collecte d’informations sur les violations des droits de l’homme.
 
Le conseil de sécurité des Nations-Unies interpelle ainsi toutes les parties prenantes au conflit burundais « à ne pas être un obstacle de quelque manière que ce soit dans les négociations burundaises qui se déroulent sous l’égide de la communauté Est-africaine ». 
 
Il appelle aussi, avec insistance, au respect de la Constitution, ainsi qu’au respect de l’accord d’Arusha en tous ses articles, vu qu’il a contribué à la paix au Burundi pendant 10 ans, comme le dit le communiqué. De plus, le conseil convie les pays de la sous-région d’aider le Burundi à recouvrer sa stabilité sans tarder.
 
Les membres du conseil de sécurité de l’ONU disent être préoccupés par la pauvreté qui gangrène la population burundaise et les violations des droits humains qui s’accentuent du jour au lendemain. Et de demander au secrétaire-général des Nations-Unies que l’aide directe de l’ONU à la population soit maintenue. 
 
Le communiqué conclut en déplorant la décision du gouvernement burundais de rompre toute coopération et collaboration avec le haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme au Burundi.            
 
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