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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les autorités burundaises s'opposent fermement à l'envoi de 228 policiers de l'ONU

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Le gouvernement burundais n'acceptera jamais que les 228 policiers proposés par les Nations Unies attérissent sur son territoire. Dans un communiqué sordi ce mardi, le porte-parole du gouvernement de même que le chargé de la communication à la présidence de la République ne mâchent pas les mots et parlent de question de souveraineté nationale mise en jeu. 
 
" Le gouvernement du Burundi rejette toute disposition de la résolution en rapport avec l'envoi d'une force quelconque sur son territoire." C'est donc la position du gouvernement burundais par rapport à la résolution de l'Organisation des Nations Unies qui prévoit l'envoie de 228 policiers au Burundi. 
 
Dans un communiqué sorti mardi par le gouvernement du Burundi, Philippe Nzobonariba, porte- parole du gouvernement burundais, a tenu à rappeler que toute résolution "doit avoir impérativement le consentement du pays concerné" et qu'en agissant ainsi "les Nations Unies violent toutes les lois y relatives". 
 
S'agissant de la mission d'observateurs confiée à ces policiers, Willy Nyamitwe, chargé de la communication à la présidence de la République, dans une interview accordée à la radio Voix d'Amérique, ne nie pas qu'il y a des burundais qui sont tués presque quotidiennement. Mais pour ce conseiller à la présidence, cela n'est pas une raison pour envoyer des policiers d'autant plus que ce qui se passe au Burundi se passe même ailleurs, et d'ajouter que c'est plutôt une "stratégie trouvée pour renverser le pouvoir légitime" de Bujumbura. " Nous sommes au courant d'un plan de renversement, c'est pour cela que le gouvernement et le peuple burundais rejettent cette résolution et le gouvernement n'acceptera jamais que les étrangers foulent le sol burundais et portent atteinte à sa souveraineté", explique Willy Nyamitwe. 
 
Selon le conseiller en communication du Président Nkurunziza, cette position ne risque pas de changer. Il met au défi quiconque s'y opposera. " Même un seul burundais tué fait très mal et on essaie de voir comment s'en sortir, mais cela ne justifie pas le déploiement d'une force étrangère. Ça n'arrivera, ça n'arrivera jamais. Même ceux qui pensent nous imposer leur loi, nous allons les combattre. Je peux vous assurer que ça ne va pas se passer comme ça", a martelé Willy Nyamitwe. 
 
Dans le dit communiqué, le gouvernement du Burundi a tenu également à informer l'opinion tant nationale qu'internationale que même si le gouvernement était d'accord pour le déploiement d'une équipe de quelques 20 à 50 policiers non-armés pour renforcer les capacités de la police burundaise dans la lutte contre le terrorisme, "actuellement cette hypothèse est à reconsidérer car elle n'a plus raison d'être étant donné que les forces de défense et de sécurité burundaises maîtrisent parfaitement la situation à l'intérieur du territoire national".
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