Pour cet Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques, le Burundi n’avait pas réussi à améliorer cette situation avec l’atténuation de sa dette extérieure et la mobilisation de fonds auprès de ses partenaires. Et ce qui inquiète le plus, souligne Gabriel RUFYIRI Président de l’OLUCOME, « c’est la suspension des coopérations bilatérales et multilatérales », au moment où plus de la moitié du budget de l’Etat provenait de ces mêmes partenariats.
Aussi, l’OLUCOME se dit tellement préoccupé du rapport d’enquête judiciaire sur ce que le Gouvernement en place appelle ‘’insurrection’’ qui vient d’être rendu public par le Procureur Général de la République ce 17 septembre 2015. Pour Gabriel RUFYIRI, ce rapport leur rappelle « les autres rapports qui ont été rédigés par commande des régimes passés voulant incriminer leurs opposants ou ceux qu’ils considéraient comme leurs ennemis ». Et de préciser que de par leur expérience, il a été prouvé que « ce genre de rapports ne résout pas les problèmes », et de recommander le « dialogue franc, sincère et inclusif » à toutes les parties prenantes.
Signalons que l’OLUCOME défend les valeurs d’intégrité, d’équité et de transparence, d’où il se dit favorable au dialogue et contre tout acte pouvant engendrer l’insécurité sur les citoyens et leurs biens.