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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Journée internationale de la femme rurale : une journée méconnue du public

octobre 15, 2015 0 2245
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A.N. est une cultivatrice de la colline Bigwa, en commune Kanyosha de la province de Bujumbura. Mais comme la vie devient de plus en plus chère et que la terre n’est plus rentable, elle préfère vendre des fruits  les rues de la ville de Bujumbura. Elle a choisi de se mettre en association avec deux autres femmes, faute de capital suffisant. Mère de trois enfants, dont l’un encore au dos, elle nous relate ici son vécu quotidien.

« Je me réveille à 5 heures du matin et je vais acheter des fruits diversifiés dans les ménages ou les marchés. Vers 7 heures, je regagne le foyer soit pour préparer la maison et les aliments, soit pour cultiver le maïs, l’arachide ou le haricot lors de la saison culturale. A midi, je me présente devant cette école pour vendre des fruits aux parents d’élèves qui viennent prendre leurs enfants à la sortie de l’école. Je retourne à la maison à 15 heures ou 17 heures. Là je m’occupe de mes enfants, je vais puiser de l’eau, et d’autres travaux et je m’endors à 20 heures ou 21 heures au plus tard, en fonction des activités effectuées. »

 

La femme rurale a des difficultés à avancer significativement

 

Il reste difficile pou une femme rurale d’assurer son développement. Pour A.N., en tant que cultivatrice, dès fois elle met des semences dans une partie de son lopin de terres, faute de semences sélectionnées et en grande quantité. Et comme elle fait aussi le commerce de fruits, il ne lui reste qu’un très petit capital. En cas de manque de ration alimentaire, elle prend tout le capital et il est très difficile de le récupérer.

 

Elles proposent pourtant des solutions

 

Ces femmes rurales se sont associées à trois pour tenter de mener à bien leur petit commerce de fruits. Elles affirment qu’elles ont commencé à se regrouper  dans de plus grandes associations pour épargner et obtenir ainsi un crédit mutuel. L’avantage de ces crédits mutuels étant qu’ils n’exigent pas souvent d’hypothèque.

 

Elles demandent toutefois l’appui de l’Etat et des organisations d’appui au développement pour leur octroyer du bétail qui puisse leur donner du fumure pour une meilleure récolte. Pour ces femmes mi-cultivatrices mi-commerçantes, ce bétail peut aussi rehausser leur situation financière en cas de vente de l’un de l’animal d’élevage.

 

La première Journée internationale de la femme rurale a été célébrée le 15 octobre 2008. Elle offre une occasion de réflexion sur le rôle et l’apport des femmes rurales dans la promotion du développement agricole et rural.

 

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