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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La société civile pas du tout satisfaite des réponses du gouvernement à Genève

novembre 14, 2014 0 3698
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C’est la déception totale des représentants de la société civile qui ont participé à la 53ème session du Comité contre la torture qui s’est entre autre penché sur le Burundi. Déception due aux réponses jugées non convaincantes du chef de la délégation gouvernementale aux experts du comité. Selon Pacifique Nininahazwe, président du FOCODE sur place à Genève en Suisse, les réponses d’Augustin Nsanze, le chef de la délégation gouvernementale était parfois choquant et légères.

Pacifique Nininahazwe, président du FOCODE, se réjouit de la qualité et de la précision des questions du Comité de Torture. Cet organe international a posé la question sur où en est l’enquêtes sur le triple assassinat des Sœurs italiennes à Kamenge, les auteurs des exécutions extrajudiciaires, l’armement probable des jeunes du parti au pouvoir dits Imbonerakure, l’indépendance de la justice burundaise, les polémiques sur la formation de la Commission-Vérité-Réconciliation, les conditions carcérales jugées trop dures et la non disponibilité du rapport des états généraux de la justice jusque là tenu secret. Sur toutes ces questions, Pacifique Nininahazwe trouve que le représentant du gouvernement est resté superficiel. A la question du triple assassinat des trois sœurs italiennes, Augustin Nsanze, conseiller principal du président de la république chargé des questions diplomatiques, a répondu que les enquêtes continuent et que le présumé auteur de ce crime va subir une expertise médicale pour lever tout équivoque sur sa santé mentale. Mais Pacifique Nininahazwe trouve que c’est l’expertise médicale qui devrait commencer avant toute enquête. Cet activiste de la société civile s’indigne que durant trois ans aucune condamnation des auteurs des exécutions extrajudiciaires n’a été prononcée et que le policier Michel Nurweze accusé de ce crime contre l’humanité continue à servir dans la police. Au lieu d’attraper les criminels, le représentant du gouvernement s’est attaqué aux journalistes, déplore le président du FOCODE. Ce dernier trouve choquant qu’Augustin Nsanze admet que la justice burundaise a des problèmes de corruption mais que les Burundais n'ont pas le choix et doivent se remettre à elle. Et sur le probable armement des jeunes Imbonerakure, Augustin Nsanze a indiqué qu’un certain Paul Débit, fonctionnaire des Nations-Unies a signalé cet état de fait dans un câble électronique qui a filtré et qu’il a été immédiatement expulsé du Burundi. Pacifique Nininahazwe trouve échappatoire cette réponse.             

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