Depuis le début du mois de mai, dans différents centres de santé du district sanitaire de Rumonge, certains infirmiers révèlent que sur dix personnes diagnostiquées, huit souffrent du paludisme. Les malades se présentent en grand nombre, mais grâce à une nouvelle méthode dite ‘test rapide’’ ou ‘’para-check’’, ils parviennent à accueillir le maximum de personnes possibles.
Nos sources parmi ces infirmiers de ce district font savoir que, suite à l’augmentation des cas de personnes souffrant du paludisme, les responsables du district sanitaire ont installé des sites avancés sur les collines. Les chômeurs qui ont fait des études dans le domaine sanitaire se sont vus confiés la tâche de s’occuper des malades de ces sites. Pour ce, des outils pour le diagnostic et des médicaments ont été mis à leur disposition. Ainsi, les malades ne sont plus obligés de parcourir de longues distances pour se rendre dans les structures de soin.
Selon toujours nos sources à Rumonge, la plupart de gens ciblés par cette pathologie sont des femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans.
Les mêmes sources font également savoir que les personnes malades bénéficient gratuitement du traitement de première ligne, à savoir l’Artésunate et l’Amodiaquine, un traitement qui dois être pris pendant trois jours. Mais, malheureusement, certaines personnes n’arrivent pas à guérir complétement parce qu’elles ne prennent pas ces médicaments comme il faut. D’où le nombre de malades ne cessent de croître.