Cette mesure du ministère de la santé publique fait suite d’une note sur les propositions de mesures à prendre à l’endroit des écoles paramédicales privées, présentées au conseil des ministres par la ministre en charge de la santé publique et de la lutte contre le SIDA. Philippe Nzobonariba, porte parole du gouvernement du Burundi indique que ces écoles ont été sanctionnées parce qu’elles ne veulent pas mettre en application les normes édictées par le ministère de la santé publique.
« Les inspections ont été effectuées et le constat est que les promoteurs des écoles paramédicales privées ne veulent pas mettre en application les normes édictées par le ministère, particulièrement au niveau des équipements adéquats. Et la majorité mettent plus en avant les recettes », explique le porte-parole du gouvernement.
Philippe Nzobonariba d’ajouter qu’un délai de grâce de 3 mois a été accordé à ces écoles pour corriger toutes les lacunes.
« Des réunions avec les promoteurs de ces écoles ont été organisées au mois de mars 2017 et un délai de grâce de 3 mois leur a été accordé pour corriger les lacunes. Ces mesures ont été proposées après une seconde inspection qui a eu lieu au mois de Juin 2017. Et suivant le degré de manquement, les mesures vont de la suppression progressive de recrutement de nouveaux élèves pour l’année 2017-2018, jusqu’à la mesure extrême de fermeture pour les cas jugés graves», clarifie Philippe Nzobonariba, SG du gouvernement.
La note du ministère de la santé publique propose également l’organisation d’un examen unique de fin de cycle pour chaque filière afin d’octroyer des diplômes aux lauréats compétents, comme ça se fait pour ceux de la section laboratoire.