Il n’y a pas de signes de présence d’une rébellion au Burundi selon les portes paroles des corps de défense et de sécurité du Burundi. Ces institutions interviennent après incarcération mercredi dernier de 5 jeunes hommes au cachot de la police à Buganda en province Cibitoke. Ces hommes se déclarent être des combattant de l’alliance démocratique pour le changement ADC Ikibiri. Une rébellion qui opérerait sur le sol congolais.
A propos de cette information, certains journalistes des médias publics ont été autorisés jeudi dernier à voir et à parler à ces 5 jeunes détenus à Buganda. Mais lorsque des journalistes des médias privés ont voulu en savoir plus sur l’identité de ces 5 jeunes, la police à Buganda ainsi que le parquet de Cibitoke leur ont refusé l’accès au cachot.
L’Union Burundaise des Journalistes a aussitôt condamné cet acte. L’accès aux sources d’information refusé aux journalistes des médias privés à Cibitoke est une violation de la loi, rappelle Alexandre Niyungeko, président de l’Union Burundaise des Journalistes. Selon lui, le fait de privilégier certains journalistes voir les hommes qui se réclament des rebelles suscitent pas mal d’inquiétudes. Le président de l’UBJ demande aux autorités administratives de laisser les journalistes faire librement leur travail.