Depuis plus d’une année, les étudiants de la faculté de sciences d’ingénieur attendent toujours leurs cartes de la mutuelle de la fonction publique. En plus des documents nécessaires, ils ont donné une somme de 200 francs mais en vain. « Depuis l’année passée, nous avons donné une somme de 500 francs burundais et deux photos passeport pour avoir les fiches des cartes de la mutuelle. Jusqu’aujourd’hui, nous n’avons pas eu ces cartes. Par la suite, le délégué de la faculté nous a dit qu’il faut ajouter 200 francs chacun pour les frais de transport lors des courses qu’il faisait afin de ne pas utiliser son argent », se plaint un étudiant.  

La faculté compte plus de 250 étudiants. La moitié de ces étudiants n’a pas encore eu de cartes de la mutuelle, comme l’un des étudiants témoigne. « Par la suite, il a apporté des fiches pour ceux qui ont payé les deux cents francs. Mais, les cartes de la mutuelle qu’il a apportées n’étaient pas suffisantes pour tous les étudiants. Dans une classe de 260 étudiants, la moitié n’a pas eu de ces cartes. Nous avons continué à demander aux autorités et ils nous ont répondu que ces cartes de la mutuelle ne sont encore disponibles ».   

Pour le moment, ces étudiants sont renvoyés à l’ancien délégué de la faculté chaque fois que la question de ces cartes est posée. Or, cet ancien délégué n’est plus à l’université.

Contacté à ce propos, François Havyarimana, recteur de l’université du Burundi, est resté injoignable.