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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les fonctionnaires de Bururi crient au vol

février 11, 2019 1953
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Les fonctionnaires et cadres de la province Bururi qualifient de vol les contributions exigées pour l’organisation de la fête des femmes nouvellement accueillies au sein du parti Cndd-Fdd et dont les maris sont natifs de cette province. Ils demandent au secrétaire général du Cndd-Fdd et au chef de l’Etat d’arrêter cette arnaque.

Les femmes aujourd’hui auréolées par le Cndd-Fdd sont celles dont les maris sont membres de ce parti et natifs de la province Bururi. Les festivités se sont déroulées au chef-lieu de la commune Matana dans une parcelle d’Athanase Hatungimana alias Cokoroko, chargé de l’intendance de Pierre Nkurunziza.

 

Les dépenses pour l’organisation de cette fête sont de loin inférieures à la somme des contributions exigées aux enseignants, agronomes, médecins, juges, vétérinaires, commerçants, agents communaux et provinciaux, administrateurs communaux, gouverneur et parlementaires élus dans cette circonscription.

 

Ce fonctionnaire a été contraint de donner sa participation de peur d’être sanctionné. « Les choses qui sont en train de se passer à Bururi sont vraiment scandaleuses. Je ne sais pas si ça se passe ailleurs dans d’autres provinces. L’argent que l’on nous demande est exagéré alors que nous n’en avons pas. Nous sommes dans une extrême pauvreté. Et si jamais tu refuses de donner, on te traque tellement que tu n’as nulle part où aller ou quoi faire. Même s’ils disent que la contribution est pour le parti, je crois qu’ils la mettent plutôt dans leurs poches. Les préparatifs et le déroulement des festivités ne sont pas proportionnels aux montants collectés. C’est une autre façon de voler la population. »

 

Les natifs de Bururi demandent au chef de l’Etat et au secrétaire général du parti d’intervenir car même s’ils sont membres du parti, ils ont d’autres engagements. « On demande que ce système de contributions intempestives s’arrête car même étant membre du parti, on a d’autres préoccupations familiales. Voilà qu’ils commencent à rançonner dès le début de l’année. Comment allons-nous pouvoir survivre tout au long de l’année ? »

 

Pour rappel, les contributions exigées par le comité de fêtes variaient entre 3.000 à 200.000 francs burundais selon les catégories de fonctionnaires.

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