Le ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, celui de la bonne gouvernance et les autorités de la brigade anti-corruption s’étaient rendus ce mardi à la société ALCHEM pour s’enquérir de cette situation de fraude.
Brian RASKINA, le gérant d’ALCHEM, ne nie pas les 8 tonnes d’engrais chimiques dans les stocks de sa société, mais se dit surpris par les accusations de fraude portées à son égard alors qu’il est en possession d’un document lui permettant d’importer à la fois des pesticides et de l’engrais chimique. Un document qui date de 2015 lui délivré par le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage lui-même.
L’assistant du ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage reconnait l’existence de ce contrat mais dit que le contrat lui autorisait l’importation des pesticides seulement mais par contre qu’à ce contrat était annexé d’autres documents lui interdisant l’importation des engrais chimiques. Néanmoins, cette autorité promet que des investigations profondes au sein de son ministère seront faites par la brigade anti-corruption et d’autres services compétents pour prouver la véracité de ces papiers et ainsi traquer la personne qui aurait signé deux autorisations différentes.
Ces 8 tonnes d’engrais chimiques ont par la suite été acheminées au ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage.