Les gens qui travaillent le long des routes ou même les passants indiquent qu’ils éprouvent des difficultés à mener bien leurs activités au cours de la saison pluvieuse. Du Boulevard Patrice Lumumba vers la BCB où sont érigés plusieurs magasins et d’autres services, les piétons marchent dans des entassements de boues et d’eaux répandues au sol.
Quand il pleut, les caniveaux de cette sont débordés et des fois les voitures qui passent répandent de l’eau sur les commerçants ou sur leurs marchandises. Ces commerçants indiquent que la clientèle a sensiblement diminué puisque ces magasins sont difficilement accessibles.
Sur l’avenue des palmiers, une route non macadamisée, où l’on trouve l’université Martin Luther King, un hôtel et des bistrots, les gens préfèrent y passer le soir lorsque la circulation a diminué, ce qui prive de la clientèle aux commerçants de la place. Les véhicules qui passent par-là ainsi que les chaussures des passants s’abîment à cause de la dégradation de cette route.
L’avenue de l’industrie où se trouve l’Interbank est également en dégradation progressive. Certains commerçants de la place indiquent que les véhicules qui empruntent ce tronçon leur versent de la boue. Ils préfèrent fermer les boutiques quand il pleut. La circulation est également paralysée dans cette période de pluie ce qui cause aussi des pertes à ces commerçants. C’est le même problème pour ceux qui travaillent dans les environs de l’Hôtel Water Front. Quand il pleut, la route se remplit d’eau et les petites voitures empruntent des routes secondaires.
Certains habitants de Bujumbura demandent aux autorités habilitées de réhabiliter ces routes ainsi que les caniveaux environnants.