Les réfugiés Burundais de Nakivale avouent être responsables du déboisement qui s’observe sur les collines surplombant le camp. Ils expliquent cela par les besoins de fabriquer des huttes pour s’abriter.
« A notre arrivée ici, il n’y avait pas de lois. Chacun coupait des arbres n’importe où, et comme on avait besoin de construire des maisons, on devait utiliser des arbres. C’est pour cette raison que nous les avions coupés, mais nous en avions planté d’autres et ils sont entrain de pousser », nous explique un Burundais vivant à Nakivale.
Une ONG est en train de sensibiliser pour le reboisement et quelques arbres ont déjà poussé. « Moi par exemple, j’ai un arbre de deux mètres, certains autres sont en train de pousser. Des ONG apportent des plants d’arbres et les dépose près de chaque ménage. Ils viennent même vérifier si nous avons planté les arbres sur la route », poursuit-il.
Les responsables forestiers rappellent plus que jamais l’importance de l’arbre. C’est désormais une obligation de planter les arbres, explique un responsable, qui appelle les réfugiés à en être conscient.
Pour la protection de l’environnement, il est aujourd’hui strictement interdit de couper des arbres au camp de Nakivale et ses environs. Des ONG œuvrant dans le domaine de l’environnement se chargent de distribuer le charbon issu des déchets pour le chauffage.