Le thème mondial de cette journée de la forêt est « protéger les forêts et l’énergie ».
Cette journée est célébrée au moment où les forêts sont sous plusieurs menaces, et cela sous les yeux des autorités notamment administratives. Les militants de l’environnement sont inquiets au vu du rapport du Programme des Nations Unies pour le développement sur les forêts du Burundi.
« La situation des forêts du Burundi est très sombre à la suite de la mauvaise gouvernance, de la corruption et du non-respect de la loi. Le rapport du PNUD de 2013 précise que si rien n’est fait pour stopper l’allure de la déforestation actuelle au Burundi, on ne parlera plus de forêts au Burundi dans quelques années. Toutes ces infractions se commettent aux yeux du ministre de l’environnement, de l’Office de protection de l’environnement, de la police, de l’administration et les auteurs ne sont pas du tout inquiétés », se plaint notre source qui a requis l’anonymat.
Pour cet activiste, les feux de brousse sont la principale menace à la déforestation.
« Pensez aux feux de brousse qui ravagent la biodiversité. Cela a des conséquences comme la famine, les maladies, les inondations sans oublier la sécheresse et la désertification », explique-t-il.
Les défenseurs de l’environnement espèrent qu’avec la fin de la crise, le gouvernement s’attellera mieux à la protection de l’environnement.
En 2016, plus de 25.000 hectares du parc national de la Ruvubu ont été brulés, et plus de 10.000 hectares de la Kibira ont été également emportés par les feux de brousse, selon les responsables de ces patrimoines nationaux.