Dans la localité de Kirombwe en zone Muyira de la commue Kanyosha en province Bujumbura, des crépitements d’armes ont débuté vers 11 heures pour durer plus de deux heures.
Des sources sur place indiquent qu’il s’agissait d’un groupe armé de fusils et des armes blanches. Ce groupe, selon des témoins portait avec lui une batterie et une plaque solaire qui lui permettait de charger leur Motorolla pour les communications. Certains, selon toujours les témoins, étaient en tenue militaire et d’autres en tenue civile.
La population de Kirombwe pense que ce groupe serait arrivé dans cette localité en provenance de Mubimbi via la localité de Kiyovu. Une fois à Kirombwe, raconte une source de la RPA à Kirombwe, les membres du groupe se seraient entretenus avec des policiers qui étaient sur place. Ils auraient, selon toujours notre source, indiqué à ces policiers qu’ils n’étaient que de passage.
Cependant, ces policiers auraient alerté l’armée qui serait venue et a croisé le groupe. Notre source indique que c’est à ce moment que des coups de feu ont retenti. Deux heures après, le calme est revenu et les membres du groupe se sont volatilisés dans la nature bien que 5 d’entre eux auraient été capturés.
Cette perturbation de la sécurité a poussé les élèves de Kirombwe à prendre fuite dans toutes les directions. Selon certains parents, leurs enfants ne sont pas rentrés et étaient toujours introuvables du moins durant tout l’avant-midi de ce jeudi. Pour d’autres par contre, leurs enfants sont arrivés à la maison tard dans la nuit et avaient perdu tout le matériel scolaire. Par ailleurs, certains des habitants de Kirombwe n’ont pas passé la nuit dans leurs ménages.
Une source de la jeunesse Imbonerakure de Kirombwe implique le parti CNL. Mais une partie de la population de Kirombwe y voit un montage. Un cadre du parti CNL contacté par la rédaction de la RPA indique qu’au départ les informations qu’ils détenaient faisaient état d’un groupe armé qui venait combattre à la fois le CNL et le Cndd-Fdd. Toutefois, il promet qu’au sein de son parti ils continueront à suivre de près cette affaire.
La rédaction de la RPA a cherché à joindre le porte-parole de l’armée mais son téléphone sonnait sans que personne ne décroche