Le ménage qui a été attaqué est celui d’un certain Madona de la zone III. Après que ce réfugié leur ait donné tout l’argent qu’il avait sur lui, ces malfaiteurs l’ont sérieusement tabassé. « Ces gens ont toqué à la porte de Madona et lui ont intimé l’ordre d’ouvrir. Ce dernier a refusé parce qu’il avait vu qu’ils étaient armés. Mais il a fini par céder. Ils lui ont alors bandé les yeux avant de le tabasser. Pour sauver sa peau, il leur a proposé de leur donner 2.5 millions de shillings. Ces malfaiteurs sont alors partis en tirant en l’air pour dissuader quiconque voudrait se lancer à leur poursuite. »
Nos sources au camp de Nduta indiquent que les militaires sont arrivés tardivement pour les secourir. « Malgré les coups de feu, les militaires tanzaniens sont intervenus plus de deux heures après le forfait. »
Ces réfugiés burundais du camp de Nduta demandent que des positions militaires soient installées à l’intérieur du camp. Ils réclament aussi la délocalisation de ce camp afin d’être installé loin de la frontière burundo-tanzanienne, conformément à la convention de Genève en matière de protection des réfugiés.