La dernière réunion en date s’est tenue sur la colline Gahororo, commune Kiremba de la province Ngozi. C’était dans la nuit du 06 au 07 Janvier 2019 vers 2 heures du matin. La rencontre a eu lieu dans un cabaret de bière locale situé au domicile du responsable du parti Cndd-Fdd sur la colline Gahororo. Notre source révèle les noms de ceux qui dirigeaient cette réunion. « Cette réunion était dirigée par Gratien Coyitungiye, responsable du parti Cndd-Fdd sur la colline Gahororo et son adjoint du nom de Gratien Ndayizeye. »
Parmi les participants à cette réunion, poursuit notre source, figurent les responsables des Imbonerakure et certains anciens administratifs. « Il y avait le nommé Emmanuel Rwemera, responsable des Imbonerakure de cette colline, une dame du nom de Pascasie Kabasoni qui fut chef de colline Gahororo ainsi que de nombreux Imbonerakure. »
L’objectif de cette rencontre, continue notre source à Gahororo, était de demander aux Imbonerakure de vaincre la peur et de traquer tous les opposants, sans craindre d’être arrêté. Et, pour mener à bien ce plan, témoigne un des Imbonerakure qui participait à ladite réunion, il est prévu de mener des attaques pendant la nuit afin d’avoir un prétexte leur permettant de procéder aux arrestations des personnes ciblées. Et ce jeune militant du parti Cndd-Fdd de révéler les noms de quelques personnes qui viennent en première position. « Ils ont également annoncé les noms des personnes les plus ciblées et qu’il faut à tout prix appréhender. Il s’agit de Malachie Ngomirakiza, Emmanuel Hakizimana, François Karenzo et Nestor Bigirimana. Ils ont dit que ces personnes sont une menace pour le parti, et qu’il faut les écarter coûte que coûte. »
Selon des informations en provenance de la colline Gahororo, les Imbonerakure des autres localités seraient en train d’être sensibilisés pour cette fin. La rédaction de la RPA a essayé de joindre Gratien Coyiremeye, responsable du parti Cndd-Fdd sur la colline Gahororo, de même que Grégoire Nsanzamahoro, responsable des jeunes Imbonerakure en commune Kiremba, mais leurs téléphones sonnaient sans que personne ne décroche.
