La victime est le nommé Jean Claude NINDORERA refugié au camp de Nduta. Il est aujourd’hui hospitalisé suite aux coups et blessures lui infligés par des réfugiês qui veulent rentrer au Burundi qu’il qualifie d’ imbonerakure. C ‘était la nuit du 08 /10/2017. Depuis son lit d'hôpital , Jean Claude Nnindorera raconte son calvaire.
« Ils ont d’abord injurié ma femme pour avoir épousé un Tutsi. Ils m’ont trouvé devant la porte de ma maison. C’était vers 21 h30. Un jeune est alors venu m’attaquer. Je me suis défendu, mais ils sont venus nombreux en renfort avec des barres de fer et de gourdins. Je doutais de leur voisinage depuis longtemps. Ils voulaient me tuer. »
Jean Claude N'insisterai dit également n’être plus en mesure de bouger suite à ces coups et blessures.
« Je ne suis plus en mesure de bouger. Mes bras sont sous plâtres. Deux de mes dents ont été arrachées. Je ne peux rien. Les séquelles de ces coups de bâtons et des barres de fer me font toujours mal. »
Jean Claude Nindorera demande le secours des organisations de défense des droits de l’homme.
« Je demande aux organisations comme le FOCODE et l’APRODH de m’aider à quitter ce lieu, si elles sont toujours actives car les imbonerakure que j’avais fui au Burundi m’ont poursuivi jusque dans ce camp. »
Ses inquiétudes se sont révélées réelles, le matin de ce lundi les réfugiés qui veulent rentrer au Burundi sont allés l’attaquer pour l’achever sur son lit d'hôpital . Il a été sauvé par les voisins qui ont vite alerté la police et l’administration dans le camp pour éviter le pire.