"Nous partons des massacres de refugiés à kamanyola en RDC où aujourd'hui le bilan s'alourdit. Déjà plus de 40 personnes tuées et une centaine de blessés dont une dizaine de femmes et d'enfants. D'après des enquêtes, les auteurs portaient des tenues militaires congolaises et parmi eux il y'avaient ceux qui parlaient le Kirundi, ce qui laisse croire la présence des Imbonerakure parmi les responsables de ce carnage. Mis à part cela nous savons qu’il y'a des centaines de refugiés burundais qui sont des prisonniers au congo et d'autres qui ont été extradiés de force. Et ce qui les attend c'est la torture ou la disparition", dénonce le chef de l’opposition burundaise.
Charles Nditije évoque aussi la situation sécuritaire critique des réfugiés burundais des autres camps surtout en Rdc, Tanzanie et Ouganda où les réfugiés sont tués ou emprisonnés chaque jour.
Le Président du CNARED donne des propositions.
Charles Nditije, Président du CNARED propose des solutions dans sa correspondance adressée au Secrétaire Général des Nations Unies.
"Nous proposons en premier lieu que enquêtes soient faites pour établir les responsables des massacres dans les camps. Nous avons aussi demandé que les camps de réfugiés notamment en RDC et Tanzanie soient beaucoup plus protégés pour éviter des infiltrations des agents du service de renseignements ou des Imbonerakure. Nous plaidons enfin pour l'amélioration de la ration alimentaire de ces réfugiés"; termine le président de la plateforme de l’opposition burundaise.