Clément Nkurunziza est l’un des anciens étudiants de l’université du Burundi, au campus Mutanga. Il était aussi président de l’Association des Etudiants de Rumuri, ASSER, depuis 1994 jusqu’en 1995.
Par la suite, Clément Nkurunziza a eu la bourse de l’Etat pour aller continuer ces études en Inde.
L’élément déclencheur de tous les cris, c’est le message publié par Clément à travers son compte Facebook en 2013.
En 2013, Clément Nkurunziza avait dénoncé le mauvais fonctionnement de la Commission nationale des terres et autres biens à travers son compte Facebook. Il évoquait surtout l’injustice faite à l’encontre de la famille du nommé Nyakabeto. La CNTB venait de saisir la maison de cette famille.
A Travers ce message, Clément Nkurunziza donnait également son point de vue sur la façon dont les choses devraient être faites.
Depuis ce jour-là, Clément Nkurunziza a commencé à être menacé à travers les messages téléphoniques à l’étranger. Ce qui l’a poussé à aller demander l’asile aux Etats-Unis d’Amérique.
Cela n’a pas été possible car, certains burundais n’ont pas cessé d’envoyer des correspondances aux Etats-Unis d’Amérique pour l’accuser d’avoir participé dans les différents crimes surtout les massacres des étudiants de l’université du Burundi au Campus Mutanga en 1995.
Les autorités américaines ont alors décidé de rapatrier Clément Nkurunziza au Burundi.
Le 22 mars 2018, à l’aéroport de Bujumbura, Clément Nkurunziza a été arrêté par les autorités burundaises. Une arrestation jugée injuste par nos sources qui indiquent qu’aucun mandat ne lui a pas été montré lors de son arrestation.
Après presque deux ans de détention sans aucune comparution, Clément Nkurunziza a comparu le 22 janvier 2020. Le ministère public à Ngozi a requis la perpétuité pour Clément Nkurunziza.
Un procès contre la loi car, l’accusé n’avait jamais comparu depuis son arrestation estiment certains juristes.
De plus, les magistrats ont ignoré toutes les requêtes des avocats de la défense.
Ce qui a aussi étonné le public présent au procès, c’est la présence des agents de la Commission vérité et réconciliation qui sont venus accuser Clément Nkurunziza, ignorant ainsi certaines dispositions de la CVR sur la compétence de cette commission sur ce dossier.