« C’est une campagne qui vise la sensibilisation de ces victimes par rapport à leurs droits, par rapport à leur place devant la cour pénale internationale. Ce sont elles qui ont vu, qui ont vécu, qui ont subi les tortures. Au courant de cette période, elles vont apprendre le fonctionnement, mais aussi elles vont participer personnellement ou se faire représenter devant cette juridiction pénale internationale. » Confie Maître Lambert Nigarura, un des avocats des victimes.
Au bout des trois mois que durera cette campagne, les collectifs d’avocats et de journalistes souhaitent que les victimes soient en réseau avec les autres victimes des autres pays pour créer ensemble un cadre pour avoir les moyens de plaider pour la réparation. « Nous osons espérer que les victimes pourront s’organiser en une association ou en plusieurs associations pour rester en contact avec le bureau du procureur et de la greffe. Nous allons donc créer les réseautages avec les victimes des autres pays en pareille situation et là nous faisons référence aux victimes des crimes commis en centre Afrique ou en Côte d’Ivoire. En unissant leurs forces, elles pourront créer un organe continental qui les aidera dans les différentes démarches qu’elles entreprendront. »
Entre autres démarches figurent notamment la recherche des moyens financiers et de tout appui qui pourrait leur être utile dans la recherche de la vérité et de la réparation.