L’enquête menée par Acat-Burundi dans quatre établissements pénitentiaires, à savoir les prisons de Mpimba, Gitega, Muramvya et Rumonge, a démontré que ces maisons d’arrêts regorgent de détenus acquittés, ceux qui ont bénéficié de la grâce présidentielle et ceux qui ont purgé leurs peines.
La plupart de cas enregistrés sont des gens détenus pour des crimes à caractère politique. Ce que l’Acat-Burundi qualifie de mauvaise foi des juges.
Acat-Burundi a également constaté que ces prisons comptent un effectif important de détenus qui viennent de passer trois ans en détention préventive et d’autres qui ont interjetés appel il y a de cela trois ans, mais sans que leurs dossiers soient programmés afin que leurs causes soient analysées par le juge d’appel.
L’autre élément qui témoignerait la mauvaise foi ou encore la mauvaise volonté des juges, est que le jugement au premier degré, est suivi par le transfert des co-accusés dans de différentes prisons, ce qui constitue un handicap majeur dans l’évolution des dossiers.