Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un meurtre maquillé en mort naturelle

Rate this item
(0 votes)

La famille de feu Pascal Manirakiza demande que la justice soit faite pour connaitre le mobile de l’assassinat du sien. Ce dernier a été tué à coups de gourdin par son patron dans la ville de Ngozi jeudi dernier. Le corps de Pascal Manirakiza repose toujours à la morgue de l’hôpital de Ngozi.

Pascal Manirakiza était veilleur à la première avenue du quartier Shikiro, au chef-lieu de la province Ngozi chez un certain Melchiade, commerçant de Ngozi. Les informations en provenance du quartier Shikiro indiquent que mercredi de la semaine dernière, son patron l’a sérieusement frappé jusqu'à être évacué vers l’hôpital. Le lendemain, Pascal Manirakiza a succombé à ses blessures étant de nouveau à son lieu de travail.   

 

Son patron Melchiade a appelé un officier de police judiciaire et un médecin pour faire un constat. Les sources à Ngozi indiquent que l’officier de police judicaire et le médecin ont affirmé que Pascal Manirakiza a succombé au paludisme, une conclusion pourtant rejetée par les habitants de la localité.

 

Vendredi, le patron de la victime a appelé sa famille pour l’enterrer. Arrivée au cimetière de Gatonde située dans la ville de Ngozi, la famille et les voisins ont refusé son enterrement, exigeant qu’il y ait une autre vérification de la cause du décès. Le corps du défunt a été emmené à la morgue de l’hôpital de Ngozi. Le même jour, un autre officier de police judiciaire et un autre médecin sont venus et ont constaté que le corps de Pascal Manirakiza avait des traces de bastonnades.

 

Le lendemain, poursuit notre source, Melchiade, patron de feu Pascal Manirakiza, a été arrêté et incarcéré au cachot de la police à Ngozi pour des raisons d’enquête.

 

La famille de Pascal Manirakiza demande qu’il y ait des enquêtes approfondies pour connaitre les circonstances de sa mort. Jusqu'à ce mardi, le corps du défunt était toujours à la morgue de l’hôpital de Ngozi.

Leave a comment

Make sure you enter all the required information, indicated by an asterisk (*). HTML code is not allowed.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 412 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech