Au Burundi, Denis Girukwishaka avait été coiffeur avant de devenir conducteur de moto de transport. Arrivé au Rwanda, il a opté de reprendre son ancien métier de coiffeur. ‘’Au Burundi, j’ai été coiffeur pendant longtemps avant de faire le travail de conducteur de moto de transport’’, explique Denis qui ajoute qu’au Rwanda, il a commencé à travailler comme coiffeur pour le compte des autres, le temps de réunir le capital et ouvrir son propre salon de coiffure.
Ses tarifs varient entre 300 et 500 francs rwandais selon l’âge. Denis Girukwishaka se montre rassurant et espère que son activité ira de mieux en mieux tout en soulignant que lui et sa famille vivent déjà des revenus qu’il en tire.
Même si les coupures de courant électrique ne sont pas aussi fréquentes à Kigali, Denis les classe parmi les difficultés qu’il rencontre dans son travail, un problème dont il n’est pas encore à mesure de résoudre. ‘’Je n’ai pas de moyens pour acheter un groupe électrogène, petit soit-il, pour que les coupures électriques ne perturbent plus mon travail.’’
Les clients burundais et rwandais qui fréquentent le salon de coiffure de Denis apprécient le talent de ce réfugié. ‘’Quand j’ai eu écho qu’un burundais venait d’ouvrir un salon de coiffure, je me suis rendu chez lui et il m’a si bien coiffé’’, nous a confié un burundais fier de soutenir son compatriote.
Ayant déjà expérimenté que tout métier honnête fait vivre, Denis Girukwishaka conseille aux réfugiés burundais d’apprendre des métiers, sans être esclave de leurs diplômes.
Article de presse sur l’émission Turiho du 26 Février 2019. Avec le soutien de la Wallonie-Bruxelles International.