L’un des objectifs des fondateurs de l’association New Generation for Peace and Development est de mettre ensemble les jeunes pour les aider à façonner leurs idées afin de s’entraider pour un développement durable, explique David Ngarura, l’un de ces membres fondateurs, convaincu que l’union fait la force.
L’association possède un centre de formation au camp des réfugiés de Mahama et dispense des cours dans différents domaines comme la cuisine, l’hôtellerie, la fabrication du savon et autres. ’’Nous cherchons des formateurs qui dispensent des cours de métiers aux personnes vivant avec un handicap, aux orphelins, et aux autres jeunes choisis’’, explique David en précisant qu’ils viennent de clôturer la formation pour une promotion de 90 lauréats.
Malgré les efforts fournis, des défis ne manquent. Ciza Vénantie, une des formatrices parle en l’occurrence du manque de certains matériels qui sont nécessaires lors des séances de la pratique. Un grand défi selon elle car, les élèves ont impérativement besoin de pratiquer les théories apprises, argumente la formatrice.
Bien qu’il y a manque de certains matériels, les résultats sont satisfaisants. David Ngarura fait savoir que les pains, les savons, les biscuits et autres produits fabriqués lors des séances de formation sont directement vendus dans les centres de négoces. ‘’ Ils sont appréciés par les clients’’, se félicite-t-il.
Coté lauréats, c’est également la satisfaction. Ayant perdu espoir au début de leur exile, ils sont contents d’avoir appris des métiers et se disent maintenant à mesure de travailler pour leur avenir. Toutefois ces jeunes expriment l’envie de trouver des maisons, des hôtels ou des entreprises où ils pourraient faire des stages. Les jeunes filles et hommes remercient l’initiative de l’association qui leur permet d’avoir des formations qu’ils qualifient de très importante pour leur futur. ’’ Nous comptons poursuivre notre programme. Nous invitons les jeunes filles et garçons à venir se faire inscrire pour apprendre les métiers qui les aideront ’’, conclut Alexis Ndayirukiye, responsable du centre de formation qui souligne néanmoins leurs difficultés à trouver les salaires des formateurs ainsi que le matériel didactique.
Article de presse sur l’émission Turiho du 29 janvier 2019. Avec le soutien de la Wallonie-Bruxelles International.