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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La culture du maïs menacée par les chenilles

décembre 04, 2018
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Les cultivateurs de la colline Rutegama en commune et province Gitega préoccupés par leurs récoltes suite aux chenilles qui ont attaqué les cultures de Maïs. Même si le climat avait été favorable, les cultivateurs de cette colline la plus touchée disent donner leur première récolte aux bétails car elle ne peut pas être consommée par les personnes. La Direction provinciale de l’agriculture et de l’élevage dans cette province leur demande de se presser à acheter le produit qui élimine ces chenilles sans attendre qu’elles se multiplient.

Les cultivateurs de la colline Rutegama en province Gitega désespèrent et craignent avoir la plus mauvaise récolte de maïs à cause des chenilles qui ont attaqué cette culture. Actuellement, ils sont en train de donner leurs récoltes aux bétails.

 

« Tout mon champ a été attaqué par des chenilles. En ce moment, c’est très inquiétant pour les cultivateurs de la région du Kirimiro. Ils ont arraché tous leurs plants de maïs pour les donner aux bovins et aux porcs. Ce n’est pas ce que nous avions espéré. La situation est très inquiétante vu que nous nous sommes concentrés sur la culture de maïs cette saison. Ces chenilles ne sont visibles que la journée. » Raconte notre source

 

Ces cultivateurs demandent aux différents intervenants dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage de les aider à lutter dans les plus brefs délais contre ces chenilles qui se multiplient à très grande vitesse. « Nous demandons au ministère de l’agriculture et de l’élevage de mener une lutte contre cette maladie pour le bien des cultivateurs. Lorsqu’un cultivateur se procure l’insecticide et que son voisin ne l’a pas acheté, ça ne donne rien car les chenilles se multiplient vite. C’est au ministère de prendre en main cette question. »

 

Victor Rurakengereza, directeur provincial de l’agriculture et de l’élevage, fait savoir que les insecticides sont disponibles. Suite à son prix élevé, cette autorité du ministère de l’agriculture demande à ces cultivateurs de se regrouper et de mettre en commun l’argent pour pouvoir  acheter ces insecticides. « Nous avons lancé des communiqués dans les églises et dans les communes pour annoncer que les insecticides sont disponibles et que les agronomes puissent venir au centre de protection agricole pour récupérer ces produits. Nous sommes en train de conscientiser la population à venir les acheter. La plupart des cultivateurs disent qu’ils sont chers mais ils peuvent se mettre en groupe de 10 pour pouvoir acheter un litre. »

 

Pour rappel, un litre d’insecticide s’achète à 25.000 francs burundais et peut couvrir une superficie d’un hectare.  

 

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