Certaines personnes arrêtées dans la journée du 17 avril ne participaient pas à la marche-manifestation organisée ce jour-là par certains partis politiques de l’opposition. Les représentants de l’association SOJEPAE et ceux de la Maison Shalom, qui leur ont rendu visite dans la prison de Muramvya, demandent leur libération immédiate. Le directeur national de l’association pour les droits des enfants, SOJEPAE, indique que parmi eux il y a des enfants de la rue et des grooms qui ne savaient rien de ces manifestations, explique Jacques Nshimirimana. Pour rappel, le juriste Gustave Niyonzima a expliqué qu’ils devraient être tous libérés puisque leur manifestation est autorisée par la Constitution burundaise.