Dans son alerte numéro 200, le centre International des nations-Unies pour la responsabilité de protéger mentionne les craintes suivantes.
Depuis 2015, le gouvernement burundais a systématiquement persécuté les opposants au parti au pouvoir et a commis de possibles crimes contre l'humanité, précise le centre.
De plus, le centre observe que le gouvernement a encore restreint la liberté d'expression et d'information ces dernières semaines, menaçant les individus accusés de diffuser de fausses nouvelles sur la pandémie du Covid-19. Des mesures qui, selon le Centre, privent les burundais de la capacité d'accéder à des informations médicales potentiellement vitales et restreignent davantage l'espace civil avant les élections.
Par ailleurs, le centre rappelle que le gouvernement a annoncé qu'en raison de Covid-19, la Commission électorale nationale indépendante n'était pas en mesure de faciliter la participation des communautés de la diaspora aux élections.
Autant d’inquiétudes sur lesquelles les destinataires de l’alerte devraient s’appuyer pour exiger au gouvernement burundais de mettre fin à la persécution de ses opposants et de reporter les élections pour la participation inclusive de tous les burundais aux prochaines élections.