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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un membre du parti CNL tué à Bwambarangwe accusé de sorcellerie

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Un membre du parti CNL de la zone Mukenke en commune Bwambarangwe province Kirundo a été tué à coups de gourdin par des Imbonerakure ce dimanche. Victime de son appartenance politique, le prétexte a été de l’accuser de sorcellerie.

Ce vieil homme assassiné ce dimanche est connu sous le prénom de Raphaël. Il habitait sur la colline Budahunga zone Mukenke commune Bwambaranga province Kirundo.

 

Le matin de ce dimanche, les voisins de la victime se sont réveillés et ont constaté qu’une de leurs vaches était morte. Ils ont par la suite accusé Raphaël de sorcellerie et d’avoir empoisonné la vache. C’est ainsi que le cadavre de la victime a été découvert la nuit de ce dimanche vers 20 heures.

 

Les voisins de la victime indiquent que Raphaël a été assassiné pour des mobiles politiques puisqu’il était membre du parti CNL et qu’il était recherché par des Imbonerakure. Le motif de sorcellerie n’aura été qu’un prétexte. « Il  est mort de coups de bâtons. Une vache d’un des voisins de ce vieil homme est subitement morte. Son voisin est allé prendre de la vache à crédit comme tout le monde. Raphaël était soupçonné de sorcellerie. Mais, ce qui est vrai est qu’il était membre du CNL. Il était parmi les rares personnes qui osent s’afficher à la permanence du parti CNL à Bwambarangwe », a indiqué un voisin.

 

La victime a été tuée à coups de bâton par des Imbonerakure sur ordre d’un certain Claver, enseignant à l’école fondamentale Kabuyenge, poursuit notre source. « Un enseignant de l’école fondamentale Kabuyenge en même temps Imbonerakure du nom de Claver est celui qui menace les membres du parti CNL. Cet enseignant ainsi qu’un certain Bakana, un Imbomerakure, ce sont eux qui ont donné l’ordre d’arrêter la victime. Puis, ils l’ont tabassé à coups de bâton jusqu’à mort. Cet enseignant Claver est de la même famille du chef de colline du nom de Sebenda », ajoute son voisin.  

 

La rédaction de la RPA a essayé de contacter par téléphone Sebanda, chef de colline Budahunga, ainsi que Venant Barumbanze, commissaire communal de la police à Bwambarangwe, mais sans succès. De son côté, Fébronie Niyingabiye, administrateur de la commune Bwambarangwe, après une courte présentation, elle a refusé de s’exprimer.    

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