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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les membres du parti CNL, victimes de chasse à l’homme

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Persistance de la chasse à l’homme et menaces contre les membres du parti CNL en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura, ainsi qu’en province Karusi. Ces militants du parti CNL dont la majorité est en prison pointent du doigt certaines autorités locales et les Imbonerakure comme auteurs de ces forfaits.

En commune Mutimbuzi, ces membres du parti CNL sont victimes de leur appartenance politique.  Depuis l’arrestation des six membres de ce parti lundi dernier lors de l’ouverture de leur permanence, la chasse à l’homme a doublé d’intensité comme le témoigne ce membre du parti Cnl. « La persécution des membres du parti CNL prend de plus en plus de l’ampleur en commune Mutimbuzi. Après l’emprisonnement des six membres du parti CNL à la brigade de Gatumba et leur transfert à la prison centrale de Mpimba, ils ont arrêté cette fois-ci Thierry Ntabangana un autre membre du parti CNL. Il est accusé de tentative de tuer un Imbonerakure surnommé Mafyeri. Mais c’est faux. Il a été arrêté parce qu’il a refusé d’adhérer au parti Cndd-Fdd ».  

 

Pour le moment, les autorités de la commune Maramvya et les jeunes Imbonerakure circulent avec des mandats d’arrêt pour arrêter sans motif valable les membres d’opposition et notamment les membres du parti CNL. « Nous, les habitants de zone Maramvya surtout des transversales 13, 14 et 15, sommes très inquiets du comportement des Imbonerakure dont Ibrahim et les autorités. Ils menacent les membres des partis d’opposition surtout les membres du parti CNL. Pour le moment, ils ont des mandats d’arrêt partout où ils sont pour arrêter les membres d’opposition. Le chef de colline Maramvya prend le devant dans ces arrestations », poursuit notre source.

 

En province Karusi sur la colline Muyange de la commune Bugenyuzi, un groupe des Imbonerakure dirigé par Hategekimana Cyprien, chef de cette colline, et son adjoint, Bukuru Emmanuel, ont provoqué des bagarres dans un bistrot où des membres du parti CNL prenaient un verre. Ces derniers ont été dépouillés de leur argent et téléphones avant d’être emprisonnés. Ils n’ont pas été entendus ce mardi et restent détenus à la prison communale.   

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