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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une population forcée d’adhérer au parti Cndd-Fdd

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Les habitants de la colline Rurenzwa, zone Gasibe de la commune Matana en province Bururi dénoncent les actes de violations des droits humains dont ils sont victimes. Ces habitants précisent qu’ils sont souvent harcelés par les jeunes Imbonerakure du parti Cndd-Fdd au vu et au su des autorités administratives, accusés d’avoir refusé d’adhérer au parti au pouvoir.

Ces habitants de la colline Rurenzwa en zone Gasibe, malmenés par les jeunes Imbonerakure du parti Cndd-Fdd indiquent qu’ils sont souvent victimes de leur appartenance aux partis politiques d’opposition. L’un de ces habitants nous révèle certains noms des responsables de ces actes de violation des droits humains. « Nous vivons ces derniers temps le calvaire suite aux actes d’intimidations des Imbonerakure du parti au pouvoir. Les plus zélés dans ces actes de menaces sont notamment un certain Bugingo Noël fils de Ngomirakiza de la colline Rurenzwa et un autre Noël fils de Kabura. Les deux Imbonerakure ont pris de force le téléphone du nommé Batone Bernard alias Dunia et membre du parti CNL. Il est accusé d’avoir joué un grand rôle aux élections du référendum où le ‘’ NON’’ l’a largement remporté sur le ‘’OUI’’ dans cette localité. »

 

Ces habitants de la zone Gasibe indiquent en outre qu’ils ont été surpris ce mercredi de voir deux imbonerakure du chef-lieu de la commune Matana venir arrêter cet habitant de la colline Rurenzwa du nom de Bernard Batone alias Duniya. Ils disent qu’ils ne comprennent pas comment et pourquoi de simples citoyens s’arrogent le droit d’arrêter leurs concitoyens au vu et au su des autorités administratives et sécuritaires. « Les deux Imbonerakure en question sont un certain Makwaza et le surnommé Kaya. Heureusement que la cible a pu s’éclipser à temps. Les administratifs locaux semblent être absents et préfèrent regarder ailleurs. Nous demandons à l’administrateur et au commissaire de police en commune Matana d’arrêter ces actes de menaces et de harcèlement dont nous sommes souvent victimes. A l’heure actuelle, tous les citoyens ne peuvent pas adhérer de force à un même parti politique. »

 

Les responsables administratifs locaux pointés du doigt de ne rien faire pour protéger la population à leur charge nous ont signifié qu’ils transmettent régulièrement leurs rapports aux autorités hiérarchiques.

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