Selon le rapport du HCR publié le 18 mars dernier, le contexte politique en Tanzanie continue d’évoluer. Depuis 2017, signale le rapport, les restrictions d’accès au territoire et à l’asile ont été renforcées. Depuis cette année, la Tanzanie n’accepte plus facilement des demandeurs d’asile burundais. Ce rapport précise que depuis juillet 2018 jusqu’ à ce jour, les 19 points d’entrées et de réceptions des demandeurs d’asile burundais et congolais ont été fermés.
Ce rapport reconnait que l’environnement de protection des réfugiés déjà sur le territoire tanzanien est imprévisible.
Selon toujours ce rapport, les mesures du gouvernement tanzanien limitant les mouvements de réfugiés et les contraignant plutôt à rester dans les camps ont de graves conséquences sur la vie des réfugiés. Non seulement ils ne parviennent plus à se rendre dans les marchés communs avec les tanzaniens, mais ils ont aussi été interdit de faire le commerce. Le rapport indique qu’Ils se retrouvent obligés d’attendre la seule ration de cette organisation qui pourtant avait besoin de complément. Une situation insupportable qui selon ce rapport, finit par contraindre quelques réfugiés à choisir le rapatriement. Ce qui est d’ailleurs soutenu et encouragé par le gouvernement tanzanien qui le considère, selon le rapport du HCR, comme une solution durable.
Pourtant, le HCR n’encourage pas le rapatriement, précise le rapport, bien qu’il continue d’appuyer l’exercice visant à garantir que les retours reposent sur les principes de volontariat et de décision éclairées. Alors que ledit rapatriement volontaire est considéré comme une solution durable, déjà le rapport HCR signale le retour des réfugiés qui étaient rentrés.