Ces inquietudes persistent au sein des réfugiés burundais du camp de Nduta en Tanzanie et sont conécutives à la reunion tenue sur le terrain de football se trouvant dans la zone 5 du camp de Nduta I. Sur ce terrain où se réunissaient les réfugiés de Nduta I et II, le responsable du camp de Nduta II a ordonné aux réfugiés de se faire enrôler pour rentrer au Burundi. « En gros, il sensibilisait les réfugiés à se faire enrôler pour rentrer au Burundi, un pays où règne la paix ».
Ce responsable a également interdit à tout réfugié d’exercer une activité génératrice de revenus de grande ampleur à défaut de quoi il faut se rendre à Dar-es Salaam pour demander une autorisation. « Il a demandé aux réfugiés de ne plus exercer un commerce avec un gros capital. Et d’ajouter que ceux qui veulent faire un tel commerce se rendent à Dar-es Salaam pour demander une autorisation ou rentrent commercer au Burundi car il y a la paix ».
Autant de propos de ce responsable suscitent de l’inquiétude au sein des réfugiés burundais. De telles inquiétudes datent du mois d’Août de l’année dernière. Elles ont été dissipées avec la visite du numéro deux du HCR . Ce dernier a demandé à la Tanzanie de respecter les conventions signées entre le HCR, le Burundi et la Tanzanie selon lesquelles rentre volontairement celui qui le veut.