La soif du changement dans leur pays natal, le Burundi est le dénominateur commun entre ces milliers de jeunes burundais qui, avec la crise de 2015, se sont exilés vers différents pays.
Landry Ndongori, président et membre fondateur de ce mouvement explique que dès le début de la création de ce mouvement, ils ont eu des soutiens tant nationaux qu’internationaux : ‘’ Après s’être mis ensemble dans un petit groupe restreint et évalué l’apport de chacun dans ce mouvement, on a organisé un meeting à Entebbe. Plusieurs personnes de nationalités différentes étaient présentes et là, on a pu exposer et expliquer notre motivation.’’
Le Président du Mouvement International des Jeunes ajoute que, bien que le nombre exact des membres adhérents n’est pas encore défini, ce qui est sûr est que dans chaque pays il y’a des ambassadeurs de ce mouvement.
Daniel Ngendabanka, un des membres du Mouvement International des Jeunes Burundais explique les raisons qui l’ont poussé à adhérer au mouvement : « Nous partageons les mêmes motivations, nous voulons tous le changement et le développement de notre pays. Nous sommes jeunes, forts et nous voulons tous la même chose.’’
Un autre membre d’ajouter : ‘’Nous avons toujours l’espoir de rentrer un jour, et on ne veut pas rentrer bredouilles. On veut se rendre utile de là où nous sommes !’’
Depuis la création de ce mouvement en 2016, plus de 2.500 jeunes ont adhéré à ce mouvement, nous a confié Landry Ndongori qui se félicite également que grâce à ce mouvement, ces jeunes vivant différents pays peuvent s’entraider mutuellement.
Ces jeunes burundais prônent le changement et l’union et lancent un appel à chaque jeune soucieux du changement dans son pays et qui ne veut plus être un outil des leaders politique de rejoindre les autres pour mettre en commun les forces, les opinions et former une union solide.
Article de presse sur l’émission TURIHO du 29/05/2018. Avec le soutien de la Wallonie-Bruxelles International.