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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La spéculation dans la vente de l’engrais de l’usine FOMI.

Les cultivateurs de la commune Rugombo en province Cibitoke dénoncent l’attitude des agents de la société qui fabrique l’engrais chimique FOMI ainsi que des autorités locales qui sont complices avec des commerçants qui vendent cet engrais à des prix exorbitants. Cette spéculation est consécutive à la pénurie de cet engrais.

Ces cultivateurs de la commune Rugombo se lamentent qu’il y’a des commerçants qui font la spéculation et la fraude suite au manque criant de l’engrais chimique fabriqué par la société FOMI. Ces cultivateurs précisent que ces commerçants ont ajouté aux prix officiels une somme de 20 500 francs à un sac de 25 kilos de l’engrais Totahaza, une somme de 14 mille francs à un sac de 25 kg de l’engrais Imbura et une somme de 57 mille a été ajoutée à un sac de 25 kg de l’engrais Urée importé de l’étranger. « On achète l’engrais Imbura de FOMI à 29 mille francs et l’engrais Totahaza à 25 500 francs. Mais actuellement, l’engrais Totahaza est vendu à 46 mille francs, l’engrais Imbura s’achète à 43 mille francs et un sac de 25 kg de l’urée importé de l’étranger s’achète à 82 mille francs. C’est au gouvernement de répondre à cette question car c’est impossible que l’engrais fabriqué dans le pays soit vendu frauduleusement », révèle une source.

Ces cultivateurs accusent les agents de la société FOMI d’être complices avec ces commerçants qui vendent à des prix exorbitants cet engrais chimique du fait qu’aucun commerçant n’est autorisé de vendre l’engrais excepté la société FOMI. « Les commerçants savent très bien les magouilles qu’ils font en collaboration avec la société FOMI pour avoir une grande quantité de ces engrais chimiques. Alors que la FOMI s’était engagée de stocker ce fumier dans les hangars pour les mettre à la disposition de chaque cultivateur afin que personne n’aille l’acheter chez les commerçants et que ces derniers ne sont pas autorisés de vendre ces engrais sauf la société FOMI. Mais, c’est cette société FOMI qui est complice avec ces commerçants qui volent notre argent en augmentant le prix de ces produits. Nous avons toujours dénoncé cette fraude. Alors,  nous ne pouvons pas dire que la société FOMI n’est pas au courant. Ces commerçants collaborent avec la FOMI pour nous voler », se lamente un cultivateur.

Selon toujours ces cultivateurs, ce commerce frauduleux se fait au su et au vu des autorités locales car parmi ces commerçants qui vendent l’engrais FOMI à des prix énormes figurent certaines hautes autorités de la province Cibitoke. « Le gouvernement sait également comment ils nous volent notre argent. Je ne pourrai pas dire que l’administrateur ne sait pas ce qui se passe ici en commune Rugombo. Les autorités locales savent qu’à présent tout l’engrais est déjà terminé. Mais,  ces autorités ferment les yeux sur les personnes qui stockent l’engrais chez elles. Les gens savent que la plupart de ceux qui vendent ces engrais sont parmi ces autorités locales », précise une source.

 

Ces cultivateurs de la commune Rugombo demandent avec insistance au gouvernement du Burundi d’arrêter ce vol qui se commet au su et au vu des autorités administratives et des agents de la société FOMI et que la vente de cet engrais fabriqué par FOMI s’effectue dans le respect des prix fixés par l’Etat.

La  société FOMI s’en défend.

L’un des hauts cadres de la société FOMI a répondu à ces accusations que ce n’est pas du tout vrai. Selon lui, la société FOMI a l’obligation de produire la quantité d’engrais selon la demande sur terrain et après la fabrication de ces produits, la société FOMI les remet au gouvernement burundais. Il  explique que c’est le gouvernement qui, à son tour, distribue ces engrais chimiques à la population et qui assure le suivi de cette distribution. Il conclut que c’est plutôt ce même gouvernement qui doit répondre de ce commerce frauduleux de ces engrais.

A propos de cette réponse fournie par l’un des hauts cadres de la société FOMI et des accusations des cultivateurs à l’égard des autorités de la province de Cibitoke de collaborer avec ces commerçants qui vendent frauduleusement ces engrais chimiques, la rédaction de la RPA a essayé de joindre au téléphone l’administrateur de la commune Rugombo, Manirakiza Gilbert, et le gouverneur de la province de Cibitoke, OPCI Bizoza Carême, mais sans succès.

Contacté au téléphone, le ministre en charge de l’agriculture et de l’élevage, Déo Guide Rurema, n’a pas décroché son téléphone.

Les manquements du Directeur provincial de l’éducation à Muyinga dénoncés par ses subalternes.

Certains directeurs et enseignants de la province de Muyinga accusent leur directeur provincial de l’enseignement de trainer les pieds pour donner des rapports au ministère de tutelle. Cette attitude   a un impact sur l’éducation et les   primes qu’ils devraient bénéficier.

Les directeurs et les enseignants de Muyinga font savoir qu’il y a des directeurs de certaines écoles qui assurent l’intérim depuis cinq ans. Notre source indique que  la cause est que le directeur provincial de l’enseignement ne transmet pas des rapports à temps. « Ils se plaignent contre leur directeur provincial parce qu'il ne donne pas des rapports à temps au ministre de l’éducation pour que leurs droits soient honorés. Ces plaintes émanent surtout des directeurs des écoles puisqu’ ils  sont les premières victimes. Par exemple, il y a des directeurs qui assurent l’intérim depuis plus de cinq ans. Dans ce cas, ils ne peuvent pas bénéficier de la prime de fonction. Ces directeurs sont nombreux », révèlent un habitant de Muyinga.

A côté ce problème, ces enseignants font  savoir que leur directeur provincial ne se soucie pas du remplacement  de ceux qui sont en retraite ou  qui n’exercent plus ce métier. « En cas de remplacement, cette procédure n’est pas respectée dans notre province de Muyinga . Ceux qui n’exercent plus de même que ceux qui sont en retraite ne sont pas remplacés. L’exemple est celui de l’Ecofo Kayenzi  de la direction communale de Muyinga. Un enseignant de la 7ème  année a déserté mais son poste est toujours vacant. Ceux qui vont à la retraite sont nombreux mais ils ne sont pas remplacés. Pourtant, c’est lui qui devrait donner le rapport au ministre pour qu’ils soient remplacés », ajoute cet habitant.

Ces directeurs et enseignants de Muyinga demandent que tous ces problèmes soient résolus.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre le directeur provincial de l’éducation de la province de Muyinga.

Le Chef de zone Gasenyi emprisonné pour fraude de carburant.

Le chef de zone GASENYI en commune  Buganda de la province CIBITOKE vient de  passer 4 au cachot du commissariat provincial de police. Il est accusé d’être impliqué dans du commerce illicite du carburant.

Mao Mbazumutima, Chef de zone  Gasenyi  a été arrêté le 15 avril  courant. Il se trouvait  dans les environs de la rivière Rusizi. Des sources sur place indiquent qu’il était accompagné d’un groupe de membres de la milice imbonerakure. Selon ces sources  ils s’y étaient rendus pour récupérer un colis venant de la  République Démocratique du  Congo contenant 800 litres de carburant. Le groupe d’Imbonerakure devrait jouer le rôle de porteur  alors que  le chef de zone, Mao  Mbazumutima, devrait jouer le convoyeur, histoire d’assurer la sécurité du colis.

Cependant, le plan a été déjoué par des militaires qui gardent la frontière. Ils ont arrêté le chef de zone qui, depuis, loge dans le cachot du commissariat provincial de police au chef-lieu de la province de Cibitoke.

Déjà, le chef de zone, Mao Mbazumutima,  était cité dans une autre affaire en rapport avec la  commercialisation illicite du carburant. Le 12 avril  courant,  un groupe d’imbonerakure a été surpris en possession de 500 litres de carburant  et  un autre groupe a été surpris avec les 800 litres du  carburant le 15avril. Ce carburant avait été volé au site de construction du  barrage KABU -16. Les jeunes gens arrêtés avaient, selon nos sources, cité le nom de Mao Mbazumutima comme étant  le propriétaire du carburant volé.

La rédaction de la RPA a tenté de joindre Pamphile HAKIZIMANA, administrateur de la commune Buganda, mais son téléphone est resté injoignable.

Il s’agit d’un troisième administratif cité dans l’histoire de la commercialisation illicite du carburant durant ce mois d’avril. Il s’agit de l’administrateur de la commune de Rumonge qui avait été surpris avec 500 litres de carburant à son domicile et d’un certain HORUGAVYE, cadre au cabinet du gouverneur de la province Rumonge. Aucune punition n’a été infligée à ces deux administratifs sauf la saisie du carburant qu’ils avaient sur eux.

Les employés du privé risquent de perdre l’emploi faute de moyens de déplacement.

Certains employés des entreprises privées du Burundi craignent d’être renvoyés de leur travail à cause des retards liés au manque de bus. Leurs employeurs leur donnent souvent des  mises en garde.

 « Quand nous les expliquons que nos retards sont ds à la pénurie du carburant qui se remarque dans le pays, ils ne nous comprennent pas », ce sont dans ces termes que se lamente l’un des employés des entreprises privées du Burundi qui déplore la façon dont le manque des bus ne dit rien à leurs employeurs.

Selon ces employés, ils sont actuellement dans des disputes permanentes avec leurs patrons du fait qu’ils sont souvent en retard. Malgré leurs explications, leurs employeurs les menacent par des correspondances de mise en garde selon cet employé. « Nous les habitants de la mairie de Bujumbura, surtout nous qui exerçons dans les entreprises privées, nous sommes toujours en conflit avec nos employeurs à cause du manque de carburant. Certains parmi nous ont déjà reçu des correspondances de mise en garde qu’ils vont nous renvoyer ou suspendre nos contrats si nous continuons à nous présenter en retard au travail. Nos employeurs disent qu’ils ne peuvent pas tolérer un retard du lundi au vendredi ».

Pire encore, ils ne trouvent plus du temps suffisant pour être avec leurs familles. Ils se réveillent très tôt le matin à la recherche des bus. Ce qui ne les empêche pas malheureusement de risquer de perdre leur travail comme l’indique cet employé de l’entreprise Econet-Leo. « Cela arrive au moment où nous avons même abandonné nos familles du fait que nous nous réveillons très tôt le matin pour aller attendre les bus afin de nous présenter à l'heure au travai . Mais,  ça ne marche pas. Parfois, nous arrivons à la maison à 21 heures ou encore à 22 heures à cause de la carence de bus. Mais voilà pour le moment, nous risquons même de perdre notre travail. La vie devient compliquée. Que le gouvernement fasse quelque chose. Moi,  je travaille chez ECONET-LEO mais je vois que la mesure du ministre de l’intérieur va nous faire perdre notre travail ».

Les sources de la RPA au sein des entreprises privées indiquent que la plupart des employés  utilisaient les motos et les vélos pour se rendre au travail. Des moyens de transport qui ne sont plus autorisés suite à la mesure du ministre de l’intérieur, Gervais NDIRAKOBUCA, interdisant les vélos, motos et tuk-tuks dans une grande partie de la ville de Bujumbura. La mesure a été aggravée par la carence du carburant qui est devenu un casse-tête au Burundi.

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