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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’école fondamentale SUN RISE SCHOOL de Rumonge n’a pas encore ouvert ses portes.

Les parents d’élèves de l’école fondamentale privée dénommée SUN RISE SCHOOL de la commune et province Rumonge s’inquiètent du retard du début de l’année scolaire à cette école. Ces parents se plaignent contre les responsables de cette école qui ne communiquent pas sur les raisons de ce retard  qui risque d’entraîner des conséquences pour les élèves

Cette école vient de passer plus d’une semaine sans ouvrir ses portes pour l’année scolaire 2021-2022 .Les parents d’élèves de cet établissement scolaire disent ne pas comprendre pourquoi l’école ne débute pas les cours au moment où eux avec leurs enfants étaient déjà prêts pour cette année scolaire. L’un des parents raconte. « Nous avons un grand problème. Le jour de la rentrée scolaire 2021-2022,  nous avons envoyé nos enfants à l’école comme d’habitude mais nous avons été surpris de voir les enfants renvoyés de l’école  sans explications. Les enfants sont à la maison. Nous avons essayé de demander à la directrice de l’école,  Gaudence NIBIGIRA, les raisons de ce renvoi et  jusqu’à maintenant elle ne veut pas nous dire la cause ».

Les parents indiquent que leurs enfants sont en train de perdre le temps d’étudier surtout pour ceux des classes à tests. « Nous sommes vraiment inquiets. Les enfants d’autres  écoles sont en train de suivre les cours.  Mais, les nôtres ont déjà un retard de plus d’une semaine. Nous craignons que des conséquences peuvent se répercuter sur nos enfants surtout qu’ il y a ceux de la 6ème   année qui doivent faire un test pour aller dans les écoles d’excellence  et ceux de la 9ème  année qui doivent passer le concours national. Ces élèves ont besoin d’un suivi intense », ajoute un parent.

Les informations en provenance de cette commune de Rumonge font savoir qu’il y aurait des problèmes entre cette école et le ministère de l’éducation. Mais, les responsables de ladite école ne veulent pas les exposer.

L’école SUN RISE SCHOOL travaille dans les locaux de la Paroisse de Rumonge et compte environ 400 élèves.

A ce propos, nous avons essayé de joindre Gaudence NIBIGIRA, directrice de l’école SUN RISE SCHOOL,  pour réagir à ces allégations des parents mais sans y parvenir.

Les enseignants de la deuxième année réclament leurs per diem.

Les enseignants de la deuxième année qui terminent leur formation de mise à niveau demandent leurs per diem promises par la PADESCO qui a organisé et préparé cet atelier. Ils viennent de passer tout un mois dans l’entente de cet argent.

Ces enseignants de la deuxième année indiquent que cette formation a duré 14 jours et qu’il était prévu qu’ils auront 25 mille francs burundais par jour comme per diem. Selon les informations que la RPA détient de certains de ces enseignants, ils ont signé un contrat de 20 mille par jour et ils ont reçu une première tranche, comme l’un d’eux témoigne. « Nous avons un problème, tous les enseignants de tout le pays qui enseignent en deuxième année primaire, on a été formé du 02 au 15 août. C’est-à-dire 14 jours. On nous a fait signés un contrat de per diem de 20 mille par jour et qu’on nous payera 280 milles. Mais, ils nous ont donné la moitié le 08 août ».

 

L’organisation PADESCO a offert la première tranche le 08 août. Ces enseignants attendent la deuxième tranche, il y a tout un mois. « Depuis le 08a oût jusqu’aujourd’hui, ça fait  déjà un mois. Nous  attendons toujours la deuxième tranche. Ce per diem était octroyée par l’organisation PADESCO Shishikara. Nous a attendu depuis lors mais en vain », se plaint un enseignant.

Ces enseignants font savoir que ceux qui ont eu une formation de maîtres responsables et formateurs ont passé 4 jours et ont déjà eu leur per diem. Ces enseignants disent qu’ils ne voient pas à quel saint se vouer et demandent au ministère de l’éducation de prendre en main cette question.

Le directeur de l’école fondamentale accusé de détourner un ordinateur.

Les parents des élèves qui fréquentent l’école fondamentale Buhayira de la commune Murwi en province Cibitoke demandent au directeur de cet établissement de rendre l’ordinateur qu’il s’est accaparé. Ces parents indiquent que cet ordinateur avait été octroyé par des bienfaiteurs dans le but de promouvoir l’éducation sur cette école. Depuis plus d’une année,  la dite machine a disparu.

Sylvestre SIBOMANA est le nom du directeur de l’école fondamentale de Buhayira en commune Murwi. Il est accusé par les parents des élèves de cette école d’avoir détourné un ordinateur qui avait été donné en 2016 par l’ONG War Child Holland pour aider les enseignants a bien dispensé les connaissances. Mais, comme l’indique un des parents, depuis plus d’une année, personne n’a revu cet ordinateur. Et si l’un d’eux ose demander où il est, le directeur de cette école lui lance des menaces, ajoute ce parent. « Cet ordinateur a été octroyé par l’ONG War Child Holland en 2016 et avait un programme qui aidait les enseignants à dispenser les cours dans les classes de primaire. Personne n’a su quand cet ordinateur est parti car il se trouvait dans le bureau du directeur de l’école. Par après, nous avons fait une réunion au cours de laquelle nous avons demandé où était l’ordinateur. Mais tous ceux qui ont posé cette question ont été considérés comme des ennemis du directeur,  Sylvestre SIBOMANA. Et par la suite, ils ont même reçu des menaces ».

Ces parents indiquent que même si Sylvestre SIBOMANA ne leur a pas communiqué où se trouve l’ordinateur, ils ont finalement su que le directeur l’a donné à son beau-frère nommé Vincent NIYONGABO qui l’utilise maintenant dans son travail au chef-lieu de la province Cibitoke. « Les personnes qui connaissent ce type d’ordinateur disent qu’il coûte entre 2 et 3 millions de francs burundais. Alors, après avoir mené nos enquêtes, nous avons constaté que le directeur l’a donné à son beau-frère qui l’utilise dans son commerce au chef- lieu de la province Cibitoke », révèle un des parents.

A ce propos,  la rédaction de la RPA nous avons  a essayé joindre Sylvestre SIBOMANA, le directeur de l’école fondamentale Buhayira, mais sans succès.

Le Directeur du Lycée Technique de Cibitoke accusé d’exiger de l’argent pour les places de redoublants.

Les parents dont des enfants redoublants  au Lycée technique communal Cibitoke s’insurgent contre l’attitude du directeur de cet établissement. Ce dernier leur  exige  des frais d’achat de  bancs pupitres mais ne leur donne pas en contrepartie de  reçu. Ces parents craignent   un détournement de ces fonds et demandent que le directeur arrête cette  pratique.

Alain SINDABIZI est le  directeur de ce  Lycée technique communal de Cibitoke de la province Cibitoke. Les parents qui essayent de trouver des places de redoublement  pour leurs enfants se plaignent. D’après les informations que nous détenons de certains parents, ce directeur exige pour chaque élève qui sollicite une place de redoublement  une somme de 12000 francs burundais  comme  frais d’achat de banc pupitre. Des parents  crient au vol.  « Pour les élèves qui cherchent des places de redoublement, le directeur exige une somme de 12000 francs burundais. On leur signifie que ce sont des frais d’achat de banc pupitre. En principe,  un élève qui redouble de classe sur la même école ne devrait pas payer ces frais.  D’ailleurs,  même ceux qui payent ces frais ne sont enregistrés  nulle part. C’est une somme que nous lui donnons main à main et c’est fini.  Nous nous rendons compte qu’on nous vole tout simplement », indique une source

Ces parents ajoutent qu’ils ne devraient en aucun cas payer cette somme d’autant plus qu’il n’y a pas une loi connu qui l’exige. « Nombreux d’entre eux étudient à cet établissement depuis la 7e année et vous avez entendu qu’en payant ces 12 milles on ne te donne pas de reçu. En un peu de mot,  vous pouvez demander même au sein du ministère de l’éducation, on ne demande jamais à un élève  de s’acheter un banc pupitre ».

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre  Alain SINDABIZI, directeur du lycée technique communal de Rugombo,  pour réaction à propos des accusations lancées contre lui.

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