Le port de Rumonge est déjà sous inondations. Ceux qui travaillent sur ce port disent que si rien n’est fait, les activités peuvent être paralysées à tout moment vu la vitesse de la montée des eaux du Lac Tanganyika.

Le port de Rumonge est situé dans la commune et province de Rumonge (sud du pays). Les habitants de la localité tirent une sonnette d’alarme, en disant que « les eaux du Lac Tanganyika sont en train de monter d’une manière inquiétante ».

Par conséquent, ces eaux ont déjà inondé ce port. Nos sources qui exercent leurs activités sur ce port font savoir que si rien n’est fait, les activités   risquent d’être  suspendues à tout moment. « En réalité, si rien n'est fait dans l'immédiat, et que la pluie continue à tomber abondamment comme c'est le cas actuellement, les activités sur le port risquent d'être suspendues complétement, car les eaux ne cessent de monter. »

Notre source sur le port de Rumonge indique également que certaines activités sont déjà perturbées. « Ceux qui font le métier d’embarquer ou de décharger les différentes marchandises  passent dans les eaux qui ont débordé et elles ne cessent d’augmenter», précise notre source. Et d’ajouter que certains bureaux ont été abandonnés car inondés.

A propos de ce problème qui préoccupe les habitants qui travaillent sur le port de Rumonge, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre l’administrateur de la commune Rumonge, Augustin Minani, pour nous dire ce que le gouvernement prévoit de faire.

Des activités sont perturbées au camp des réfugiés de Nyarugusu  depuis le début de cette semaine. Les pluies torrentielles ont détruit un pont qui mène dans ce camp. Les réfugiés subissent déjà les conséquences, l’approvisionnement alimentaire est touché.

Les fortes pluies qui se sont abattues sur le camp de Nyarugusu en Tanzanie en début et vers la fin de la semaine passée ont causé beaucoup de dégâts. Parmi ces dégâts, la destruction  d’un pont situé dans la localité de Makere  où passent les véhicules qui approvisionnent ce camp.

Les conséquences de la destruction de ce pont n’ont pas tardées. La quantité des vivres offerts aux réfugiés a été momentanément diminuée parce que les véhicules chargés de l’approvisionnement ne peuvent plus accéder au camp, expliquent des réfugiés de ce camp Nyarugusu.  

Ce lundi, les réfugiés burundais ont bénéficié  de haricots, du sel et de l’huile  en quantité prévue mais, mentionnent nos sources, ils ont eu une petite quantité de la farine de maïs et de blé. Le reste leur sera distribué  après deux semaines  quand ce pont de Makere sera rétabli, ont-ils été informés.    

Mise  part les dégâts enregistrés dans ce camp, ces pluies abondantes ont également emporté des vies humaines dans la province de Kigoma, une province où se situe les camps des réfugiés burundais et congolais de Nyarugusu et Nduta.

Au 31 Octobre cette année 2023, le camp de Nyarugusu comptait 47 981 réfugiés burundais, selon les chiffres du Haut-Commissariat pour les Réfugiés.

La zone Gatumba de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura a été frappée par des pluies diluviennes de ce jeudi. Plusieurs maisons ont été détruites. Les victimes de ces précipitations se trouvent dans une  désolation totale et demandent une aide d’urgence.

Les fortes pluies tombées le soir  de ce 25 janvier  ont causé d’énormes dégâts matériels en zone Gatumba de la province Bujumbura. Des maisons ont été détruites et d’autres endommagées;  la nuit a été longue pour les victimes  qui l’ont passé  à la belle étoile.

Envahis par les eaux de la rivière Rusizi qui ont débordé au début de ce mois en cours,  les niveaux d’eau commençaient à diminuer et certains  habitants de la zone essayaient de se réorganiser pour reprendre leurs vies normales.  Les fortes pluies de ce jeudi les déstabilisent à nouveau. « La vie chez nous allait reprendre. Les gens avaient commencé à monter de petites tentes dans leurs parcelles mais avec ces pluies ils sont à nouveau dans la rue. » Déplore un des habitants de Gatumba.

Depuis 2016, chaque année la zone Gatumba de la commune Mutimbuzi  est envahie par l’eau qui déborde de la Rivière Rusizi et des fois du Lac Tanganyika. Plusieurs milliers de personnes  ont été délocalisées dans  des sites. Les habitants de Gatumba continuent à insister auprès du gouvernement pour qu’il trouve une solution durable à ce problème qui dure déjà plusieurs années.

Plus de cinq personnes ont été blessées et plus de six cent maisons ont été endommagées par les pluies torrentielles qui se sont abattues sur les communes Buganda et Rugombo de la province Cibitoke jeudi soir.  Les sinistrés n’ont ni nourriture ni abris.

L’hôpital de Cibitoke alite depuis le soir de ce 26 Octobre, des  habitants de la province Cibitoke qui  ont été blessés suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues sur cette commune. Certains ont été blessés suite aux effondrements des maisons, d'autres par des poteaux électriques qui leur sont tombés dessus.

Ces pluies  ont aussi détruit des centaines de maisons en commune Buganda. ‘’Il y a eu beaucoup de pluies mêlées du vent violent. Plusieurs  maisons ont été emportées et les tôles se trouvaient au milieu de la rue. Actuellement les victimes de ces pluies diluviennes  ne savent plus à quel saint se vouer. Elles se sont retrouvées sans abri.’’ Témoigne un habitant de Buganda  qui précise que la situation est plus compliquée  pour les locataires car ceux qui n'ont pas d'argent pour louer d’autres maisons  vont rester dans la rue.

La commune Rugombo  de la même province Cibitoke  n’a pas été épargnée  par  ces catastrophes naturelles. Ces pluies ont presque  tout emporté.

La population de ces deux  communes  Buganda et Rugombo demande  au gouvernement de lui venir en aide, surtout de lui fournir des tôles pour réhabiliter les maisons détruites.  Ces pluies intenses sont également à l’origine de la coupure du courant électrique dans les communes car les poteaux qui servaient de support des fils conducteurs sont tombés.

Les informations  collectées sur place  font savoir que certaines autorités faisant partie du comité administratif de la province Cibitoke ont déjà commencé à établir des listes des victimes pour solliciter de l’aide.