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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bujumbura : l'érosion des rivières menace des centaines de foyers

Bujumbura : l'érosion des rivières menace des centaines de foyers

L'érosion des berges des rivières Mpimba et Nyakizu à Bujumbura menace la sécurité et les moyens de subsistance de centaines d'habitants. Dans les quartiers Gikoto et Gitaramuka de la zone Musaga, commune Muha, plus de 98 familles ont déjà perdu leur domicile depuis 2022, marquant une aggravation significative d'un phénomène apparu en 2019.

La situation est devenue particulièrement critique, avec l'apparition de fissures profondes atteignant jusqu'à 50 mètres le long des berges fragilisées. Ces ravins béants ont déjà englouti plusieurs habitations, tandis que d'autres demeurent en équilibre précaire, risquant de s'effondrer à tout moment. Les résidents restants vivent dans une angoisse permanente, cherchant refuge dans les zones encore épargnées par l'érosion galopante.

L'urgence de la situation est exacerbée par les prévisions météorologiques alarmantes de l'Institut géographique du Burundi (IGEBU). L'institut a récemment mis en garde contre une forte pluviométrie à venir, appelant la population à se préparer à d'éventuelles inondations. Cette annonce fait craindre une accélération dramatique de l'érosion et des effondrements.

Les habitants, impuissants face à cette catastrophe environnementale, lancent un appel pressant aux autorités. Ils soulignent que sans une intervention rapide, non seulement d'autres maisons seront détruites, mais les infrastructures publiques, notamment les poteaux électriques, pourraient également être endommagés, augmentant les risques d'accidents.

Les autorités locales des quartiers touchés et de la zone Musaga reconnaissent la gravité de la situation. Elles affirment avoir alerté les instances supérieures, admettant leur incapacité à gérer seules cette crise d'une ampleur sans précédent.

 

 

 

 

Un directeur de l'éducation accusé de déforestation illégale à Buraza

Un directeur de l'éducation accusé de déforestation illégale à Buraza

Le directeur communal de l'éducation de Buraza, Jean-Marie Ndayahoze, est accusé d'avoir abattu illégalement des arbres dans une forêt appartenant à l'État. Malgré son arrestation suite aux plaintes des habitants, sa libération rapide soulève l'indignation de la population locale qui dénonce l'impunité et réclame justice.

Les témoignages recueillis à Buraza en province Gitega révèlent que  Ndayahoze a commencé à couper des arbres le 7 janvier  2025 dans une plantation étatique située sur la colline Gicumbi, près de l'ECOFO Gicumbi. Cette action, menée pour des intérêts personnels, a rapidement alerté la population locale.

Suite aux plaintes des citoyens, la police a procédé à l'arrestation de Ndayahoze le 15 janvier. Cependant, sa libération rapide le 21 janvier a provoqué la stupéfaction et la colère des habitants de Buraza. « Il est inconcevable qu'une personne accusée d'un tel acte soit libérée comme ça », s'indigne un résident.

Les habitants de Buraza demandent désormais que des enquêtes approfondies soient menées et que des sanctions appropriées soient prises contre Ndayahoze.

L'administrateur de la commune Buraza, Désiré Niyongabo, a confirmé les faits tout en niant avoir accordé une quelconque autorisation à Ndayahoze pour l'abattage des arbres. Il s'est toutefois abstenu de commenter la libération controversée du directeur.

Bujumbura : Le marché de Musaga suffoque sous les déchets

Bujumbura : Le marché de Musaga suffoque sous les déchets

Au marché de Musaga, une montagne d'immondices s'est accumulée, transformant ce lieu de commerce en un véritable dépotoir à ciel ouvert. La situation  menace la santé des commerçants et des habitants des environs.

Dès l'entrée du marché, les visiteurs sont assaillis par des odeurs nauséabondes émanant des déchets en décomposition. La situation est telle que l'accès principal, initialement conçu pour permettre le passage des véhicules de secours en cas d'urgence, est désormais impraticable. « Même deux personnes ne peuvent traverser à cause de ces immondices », témoigne un commerçant local.

L'impact sur la santé publique est déjà palpable. Plusieurs commerçants rapportent souffrir de grippes et d'autres affections liées au manque d'hygiène. La gravité de la situation a poussé certains vendeurs, notamment ceux installés à proximité immédiate du dépotoir improvisé, à abandonner leurs stands.

Cette situation soulève également des questions sur la gestion des fonds publics. Les commerçants, tenus de s'acquitter quotidiennement de taxes municipales, s'interrogent sur l'utilisation de cet argent. « Nous payons des taxes tous les jours. Nous nous demandons si la mairie de Bujumbura n'est pas au courant de ça », s'indigne un vendeur.

Les commerçants du marché de Musaga lancent un appel urgent aux autorités administratives pour qu'une solution soit rapidement trouvée. Malgré nos tentatives, le chef de la zone Musaga, Magnus Niyokindi, n'a pas pu être joint pour s’exprimer sur la situation.

Mwaro : Des pluies diluviennes anéantissent l'espoir des agriculteurs de Rusaka

Mwaro : Des pluies diluviennes anéantissent l'espoir des agriculteurs de Rusaka

Une violente tempête de grêle s'est abattue sur les collines de Kiyege et Rusaka, dans la commune de Rusaka, province Mwaro, le mercredi 8 janvier 2025, laissant derrière elle un paysage de désolation et des agriculteurs désemparés. Les intempéries ont dévasté les cultures, menaçant la sécurité alimentaire de la région.

Vers 14 h 30, une pluie torrentielle accompagnée de grêle a frappé la région, détruisant totalement les champs cultivés. « Les champs ont été gravement touchés de façon qu'aucun agriculteur n'espère rien de la production de cette saison », témoigne un habitant local. Les cultures touchées comprennent les haricots, le maïs, les patates douces, les pommes de terre et divers légumes, anéantissant les espoirs de récolte pour la saison.

La destruction des cultures plonge la communauté dans une situation critique. « Si rien n'est fait, les gens pourraient mourir de faim », alerte un résident, soulignant l'urgence de la situation. Les agriculteurs, qui comptaient sur ces récoltes pour leur subsistance, se retrouvent maintenant face à un avenir incertain.

Les habitants de la commune lancent donc un appel désespéré aux autorités et aux organisations humanitaires. « Nous lançons un appel à l'aide au gouvernement et aux bienfaiteurs afin que les habitants de ces collines ne meurent pas de faim », implore un autre résident. La communauté espère une réponse rapide pour éviter une crise alimentaire imminente.

L'ampleur des dégâts est telle que, plusieurs heures après la tempête, la grêle couvrait encore le sol jusqu'à 19h, témoignant de la violence exceptionnelle de l'événement climatique.

Au moment de la rédaction de cet article, Carine Kaneza, administrateur de la commune de Rusaka, n'avait pas encore réagi concernant les dégâts causés par ces intempéries ni sur la situation actuelle des citoyens touchés.

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