3.048 familles composées de 15.000 réfugiés se sont fait inscrire pour un rapatriement volontaire d’après la liste du responsable du camp de Nduta. La majorité de ces réfugiés sont logés dans les quartiers 9,10, 11 jusqu’à 21. Des quartiers qui avaient accueilli des réfugiés ayant fui le Burundi depuis le mois de Janvier 2017.
Les futurs rapatriés sont classés en 3 catégories .« Il y a d’abord des femmes qui ont fui le Burundi dans l’espoir que leurs maris allaient les rejoindre, ce qui n’a pas été le cas car ils se sont remariés au Burundi. Le second groupe est composé de personnes âgées qui veulent retrouver les leurs restés au pays. Enfin, le dernier groupe est celui des femmes qui ont eu des enfants au camp », explique le responsable du camp.
Autant décision de fuir est individuelle, autant celle de rentrer l’est...
« Je suis tout content car je suis sur la liste pour renter au pays. Autant décision de fuir est individuelle, autant celle de rentrer l’est », raconte un candidat au retour volontaire.
Il y a quelques jours, le HCR avait organisé des séances d’interview pour les réfugiés burundais arrivés au camp de Nduta en Tanzanie le 20 Janvier 2017. L’objectif était de distinguer les réfugiés ayant fui l’insécurité de ceux qui ont fui la famine.
L’inscription au rapatriement est supervisée par le responsable du camp, ce que certains réfugiés n’apprécient pas et souhaitent que cela soit fait par le HCR.