43 parmi elles sont des mineurs de moins de 18 ans. Ce samedi, la police a embarqué 73 de ces jeunes dans 3 véhicules dont un camion de la police vers Bujumbura. Les services de l’ordre et l’administration confirment ce transfert, et précisent que les autres sont sous interrogatoire des Officiers de Police Judiciaires. Et c’est cela même qui inquiète la population de Cibitoke, car le Gouvernement avait déjà déclaré que ce sont des « rebelles », mais revient « pour enquêter afin de savoir si ce sont des rebelles réellement ». Les organisations de la société civile et les ONG dénoncent les conditions horribles de détention de ces jeunes. Sans repas, ils sont gardés au lycée Cibitoke depuis 8 jours. L’ONG « Terre des Hommes » a due débloquer ces propres fonds pour rationner ces jeunes qui venaient de passer deux jours sans manger. A Cibitoke, certaines sources disent que ces jeunes sont proches de certains cadres du pouvoir de Bujumbura, et auraient été rassemblés pour un montage relatif au combats ayant eu lieu au Nord-Ouest du pays le 10 juillet 2015. Des hauts gradés des services de sécurité comme le Général Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika, le Général Silas Ntirwurirwa et certains autres cadres de la police ont été vus à Cibitoke depuis une semaine.
CONTRADICTION ENTRE L'ARMEE ET LA JUSTICE SUR L'IDENTITE DES PRESUMES REBELLES
Des enfants mineurs présentés par l’armée comme des « rebelles » vivent dans des conditions très difficiles à Cibitoke. Parmi les 210 personnes rassemblées au lycée de Cibitoke depuis le 13 Juillet,
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