Ces habitants qui disposent des parcelles dans la proximité du lieu où est érigée la présidence de la république et les infrastructures connexes, disent qu’il y aurait un plan d’extension de ce palais jusqu’à 60 hectares.
Les habitants concernés par ce plan d’aménagement sont classés en trois catégories. Il y a ceux qui disposaient depuis longtemps des lopins de terre cultivables, les acquéreurs-acheteurs des parcelles ; et ceux qui ont reçu des indemnités après insertion procédant à la construction des maisons en dures dans les périmètres un peu éloignés du site du palais.
Parmi cette dernière catégorie, beaucoup ont contacté des dettes auprès des banques commerciales pour construire leurs maisons, et craignent de tomber dans le non remboursement avec toutes ses conséquences s’ils sont à nouveau délogés en cas d’extension.
Ces trois catégories ne savent plus à quel saint se vouer, alors qu’ils apprennent qu’il n’y aurait pas de nouvelles indemnisations pour tous ceux qui feront objet de déménagement.
Ils demandent au gouvernement de prendre en compte leur situation et de les laisser dans leurs parcelles, car ils craignent de se retrouver à la rue si l’extension du site du palais est confirmée.