Les personnes qui se rendent régulièrement dans les locaux de la Cour Suprême à Bujumbura craignent d’attraper des maladies liées aux mains sales. Des odeurs nauséabondes de détritus humains empestent les enceintes de la cour. 

 

A quelques mètres de là, au parking des véhicules du personnel de la dite Cour, se trouve un autre fossé duquel jaillit de l’eau mêlée à des excréments humains.

 

Dans tous les deux puits, ils sortent les mêmes détritus humains qui dégagent des odeurs nauséabondes. Ces odeurs empêchent le personnel de travailler confortablement, et préoccupent beaucoup les visiteurs et les passants, qui ont par ailleurs préféré contourner du côté de la route qui passe tout près de la Banque Centrale pour éviter ces odeurs.

 

Des personnes rencontrées devant la Cour Suprême indiquent qu’elles ne comprennent pas la raison d’être de cette saleté alors que la Cour Suprême est la plus haute juridiction burundaise qui dispose de suffisamment de fonds. 

 

Elles s’étonnent également de l’attitude des autorités qui ne font rien face à ce problème, qui pourrait devenir un danger public en matière d’hygiène.