Les grossesses non désirées en milieu scolaire déstabilisent les jeunes adolescentes. Une d’entre elles témoigne :

«Enceinte, mon amie a été chassée de l’école et elle n’a pas bénéficié de soutien ou de compassion de qui que ce soit. Elle a été chassée du toit familial, et même son enfant en a souffert. Je conseille aux jeunes d’éviter ces grossesses en milieu scolaire. Nous pouvons y parvenir en abandonnant le vagabondage sexuel, en étant de plus en plus responsables pour plus de dignité. Aux adultes, je leur demande de soutenir les filles qui tombent enceinte, pour éviter l’avortement et d’autres conséquences plus néfastes »

Pour Suzanne NGO- MANDONG, Représentante de l’Organisation des Nations Unies pour la population (UNFPA), la jeune fille sera une actrice incontournable dans le développement du Burundi à l’horizon 2030. Selon, elle, cette organisation onusienne compte poursuivre la campagne « zéro grossesse en milieu scolaire ». Ils comptent mettre en exécution l’intégration de l’éducation à la sexualité en école fondamentale, et renforcer économiquement la fille pour l’exercice et la jouissance de ses droits.

Martin NIVYABANDI, Ministre des droits de l’homme, de la personne humaine et la promotion du genre a déclaré lors de cette journée dédiée à la jeune fille : « le Burundi veut que la dignité de la jeune fille soit de plus en plus rehaussée, pour la préparer à devenir une femme épanouie dans sa vie future de femme et mère, d’où les grossesses doivent être bannies par le gouvernement burundais ».

La célébration de la journée de la jeune fille célébrée normalement le 11 octobre offre une occasion de prise de conscience des problèmes de la jeune fille et de ses opportunités.