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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Pour survivre, la Brarudi tente de maîtriser la masse salariale

janvier 11, 2020 1035
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Pour faire face aux difficultés financières auxquelles elle est confrontée, la Brarudi fait tout pour diminuer sa masse salariale. Pour y parvenir, cette brasserie et limonaderie du Burundi a entre autres déjà renvoyé certains des membres de son personnel. Autre décision y relative c’est le recours à des sous-traitances dans tous les secteurs où c’est possible.

La masse salariale de la Brarudi est évaluée à plus de 800 millions de francs burundais par mois, précisent les informations en possession de la RPA.

 

Depuis l’éclatement de la crise de 2015, à l’origine des difficultés de fonctionnement de cette brasserie et limonaderie du Burundi, elle a déjà résilié des contrats de plus de 50 employés, des contrats pourtant à l’origine indéterminés, ajoutent les mêmes sources.

 

Certains contrats à durée déterminée qui prennent fin, ne sont pas aussi renouvelés. Les gestionnaires de la Brarudi ont opté à faire recours aux sous-traitances que d’engager ses propres employés et de leur octroyer des contrats. Les sous-traitances étant moins coûteuses et moins exigeantes que les contractuels, expliquent les sources de la RPA.

 

Les départements des chauffeurs et manœuvres ont été les plus affectés par cette stratégie visant la diminution de la masse salariale.

 

Les plus de 800 millions de francs burundais sont alloués aux salaires du personnel travaillant à Bujumbura, la maison mère et à Gitega à la Bragita. Actuellement, seul 20% du personnel de Bragita possède des contrats, 80% sont des sous-traitances, ce qui n’était pas le cas avant la crise.

 

La Brarudi connait de grosses difficultés de fonctionnement. Depuis 2015, elle manque de devises pour importer ses matières premières ce qui a causé la diminution sensible de sa production. Sur 16 sortes de boissons normalement fabriquées par la Brarudi, aujourd’hui l’on trouve 9 sortes. A cause de ce manque de devises au Burundi, la Brarudi se retrouve également dans l’incapacité de payer les dividendes à la Heineken et lui doit plus de 180 millions d’euros. La Heineken a décidé d’arrêter les crédits qu’elle donnait de temps en temps à la Brarudi pour la dépanner. Le personnel alerte qu’il risque le pire, ayant été déjà averti que si rien n’est fait, dans un mois, la Brarudi sera obligé de diminuer encore sensiblement ses productions.

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