Chaque mois, des retenues sur salaire sont opérés chez chaque employé. De son côté, l’employeur complète sa part de contribution pour les soins de santé du personnel. Mais, le personnel de l’OBR indique qu’il ne bénéficie pas des soins nécessaires. « Par exemple pour un licencié qui commence le travail à l’OBR, on retient à la source une somme de trente-deux mille sept cents onze. L’employeur paie pour lui une somme de quarante-neuf milles soixante-six. C’est-à-dire que l’agent paie 4% de son salaire et l’employeur paie pour lui 6%. La totalité de cette somme est de quatre-vingt et un mille sept cents septante sept et est payée à la Mutuelle chaque mois pour un seul employé de ce niveau.’’, a révélé un employé de l’OBR.
Les employés de l’OBR indiquent qu’ils ont à maintes reprises demandés à leur patron de trouver solution à ce problème. Mais, ce dernier leur a signifié qu’ils ne peuvent pas se retirer de la mutuelle pour éviter que ce service du gouvernement enregistre un manque à gagner. ‘Ils nous disent qu’on ne peut pas quitter la mutuelle car c’est un service du gouvernement. Il y a risque que ce service perde beaucoup. On donne neuf cents millions par an presque un milliard. On se demande si ce service du gouvernement peut enregistrer un manque à gagner suite à notre retrait. Nous, employés, sommes victimes. On ne bénéficie pas des soins alors que nous contribuons. Après l’OBR nous a trompés en ouvrant un dispensaire à l’EMMAUS. Il y a un médecin généraliste et un infirmier. Pas de laboratoire ni pharmacie’’, déclare une source à l’OBR.
Ces employés de l’OBR demandent qu’ils soient traités comme leurs collègues du ministère de tutelle en ce qui concerne l’affiliation à des maisons d’assurance. « On dit que nous sommes des employés du gouvernement. Nous nous demandons pourquoi nos confrères de la banque centrale se font soigner à 100% à Kira Hospital alors que nous relevons du même ministère de tutelle. Nous pensons que nos responsables ont la mission de nous opprimer. Aujourd’hui, il n’y a aucun avantage d’être employé de l’OBR », déplore un autre employé.