Ces militaires qui réclament leurs rémunérations sont ceux du 46ème jusqu’au 53ème bataillon qui sont rentrés de la mission de maintien de la paix en Somalie. Ils révèlent que le dernier salaire perçu date du mois de décembre 2018.
Les militaires du 46ème bataillon réclament 3 mois de salaire, tandis que ceux des 47ème et 48ème réclament 5 mois. Ceux du 49ème bataillon réclament 6 mois d’arriérées salariales tandis que ceux des 50ème et 51ème bataillons revendiquent 7 mois de salaires.
Quant aux militaires des 52ème et 53ème bataillons, ils réclament un salaire de 3 mois. Selon ces militaires, leurs salaires seraient utilisés par les autorités hiérarchiques pour leurs intérêts.
« Les salaires que nous réclamons datent du mois de janvier. Nos responsables n’en disent rien, c’est un silence total. Nous ne savons pas si nous aurons ces salaires demain ou après-demain. Nous craignons que cet argent ne soit en train d’être utilisé par nos chefs hiérarchiques pour le faire fructifier et ainsi s’enrichir sur notre dos. » Explique notre source
La semaine du 15 au 21 juillet, le Général Major Joseph Ndayishimiye dit Paysan, chef d’état-major adjoint de l’armée burundaise, a réuni certains de ces militaires au camp Muzinda. Mais, ce haut gradé de l’armée n’a pas donné une réponse claire. Le seul message leur donné était de rester patients, sans toutefois leur préciser quand cette situation sera débloquée. A la grande désolation de ces militaires.